Forecasting Inflation with the M1-VECM: Part Two

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La banque centrale se préoccupe essentiellement de l'orientation générale que prendra l'inflation à l'avenir et non des fluctuations passagères qu'elle affiche. Les auteurs de l'étude ont donc choisi de se pencher sur la prévision d'une mesure simple de la tendance de l'inflation, le taux d'augmentation de l'IPC sur huit trimestres.

Leur objectif principal est d'améliorer le modèle vectoriel à correction d'erreurs fondé sur M1 et mis au point par Hendry (1995); ils imposent à cette fin une série de conditions d'équilibre visant à mieux ancrer le comportement à long terme des taux d'intérêt, du taux de change et de l'écart de production dans le modèle. Les modifications apportées augmentent la fiabilité des propriétés dynamiques du modèle, surtout lorsque l'horizon retenu est éloigné.

Le modèle ainsi élargi renferme une quantité considérable de renseignements sur l'évolution future de l'inflation. Il permet de prévoir le taux d'inflation sur huit trimestres avec une assez grande précision. Les auteurs soulignent également que, pour que les prévisions de l'inflation soient le plus utiles possible aux autorités monétaires, la marge d'incertitude inhérente à toute prévision de l'inflation à un horizon lointain devrait être indiquée de façon explicite. Par exemple, les intervalles de confiance entourant les prévisions devraient être donnés, ainsi que l'illustre le modèle présenté dans l'étude.

Enfin, les auteurs insistent sur le fait qu'en matière de politique monétaire, l'éclectisme est probablement la meilleure approche à adopter puisqu'il permet aux autorités de fonder leurs jugements sur les résultats de modèles représentant différents paradigmes du mécanisme de transmission ou faisant appel à des techniques variées.

DOI : https://doi.org/10.34989/swp-1998-6