(Un)Conventional Monetary and Fiscal Policy

Disponible en format(s) : PDF

Nous construisons un modèle néo-keynésien résoluble pour étudier quatre types de politique monétaire et budgétaire. Nous constatons que l’assouplissement quantitatif, les transferts budgétaires forfaitaires et les dépenses publiques ont les mêmes effets sur l’ensemble de l’économie lorsque la politique budgétaire est entièrement financée par les recettes fiscales. Comparativement à ces trois politiques, la politique monétaire traditionnelle est plus inflationniste pour le même degré de détente. L’assouplissement quantitatif et les transferts ont des effets de redistribution, mais pas les dépenses publiques ni la politique monétaire traditionnelle. Dans notre modèle, l’hypothèse de l’équivalence ricardienne ne tient pas, car la politique budgétaire financée par les recettes fiscales est plus expansionniste que la politique financée par l’emprunt. Enfin, nous nous penchons sur la coordination optimale des politiques et notons que le fait d’ajuster deux types d’instruments d’intervention – le taux directeur jumelé à l’assouplissement quantitatif ou aux transferts budgétaires – peut stabiliser trois cibles à la fois : l’inflation, l’écart de production globale et la dispersion transversale de la consommation.

DOI : https://doi.org/10.34989/swp-2023-6