La proportion d’entrepreneurs, en particulier des leaders d’entreprises peu productives sans employés, diminue à mesure qu’une économie se développe. Ce phénomène est plus prononcé chez les femmes. En effet, comparativement aux hommes, elles sont plus susceptibles d’avoir leur propre entreprise dans les pays pauvres, mais le sont moins dans les pays riches.
Cette étude met en évidence une tendance systématique dans la façon dont les salaires, les heures travaillées et leur relation varient entre les entreprises de différentes tailles. En utilisant un modèle intégrant des entreprises et travailleurs hétérogènes, nous montrons comment l’interaction entre les salaires, les heures travaillées et la taille des entreprises influe sur la répartition des travailleurs et l’inégalité.
Au moyen de données canadiennes appariées entre employeurs et employés, nous montrons que les heures de travail de différents travailleurs sont des compléments bruts dans la production plutôt que de parfaits substituts, comme le supposent habituellement les modèles macroéconomiques de production.