Nous nous penchons sur la distribution du discours politique parmi les entreprises américaines. Pour les besoins de l’exercice, nous concevons une mesure de l’engagement politique fondée sur leurs communications (téléconférences sur les résultats financiers, dépôts réglementaires et médias sociaux) en entraînant un grand modèle de langage à repérer les énoncés qui renferment des opinions politiques. Les données recueillies nous permettent de dégager cinq constats.
Nous fournissons des résultats empiriques concernant les effets sur l’économie globale de nouvelles inattendues liées à la valeur nette d’intermédiaires financiers. Pour ce faire, nous employons une stratégie d’identification des chocs financiers à l’aide de données de haute fréquence. Nous estimons qu’une baisse inattendue de 1 % de la valeur nette des intermédiaires entraîne une diminution de 0,2 à 0,4 % de la valeur de marché des sociétés non financières.
Nous étudions comment différents types de politique monétaire influencent les effets redistributifs de chocs économiques externes sur la consommation des ménages dans une petite économie ouverte. Nos résultats montrent qu’il existe un arbitrage entre la stabilisation de l’ensemble de l’économie et la réduction des inégalités de consommation.