Mitchell Nicholson est économiste au sein de l’Équipe de la recherche et de l’analyse économiques, au département de la Monnaie. Mitchell détient un baccalauréat en économique (B.A.) et un baccalauréat en mathématiques (B.Sc.) de l’Université Western Ontario. Il est également titulaire d’une maîtrise en économique (M.A.) de l’Université de la Colombie Britannique. Ses principaux domaines de recherche sont la structure institutionnelle et les politiques réglementaires entourant les cryptomonnaies. Il s’intéresse aussi à l’utilisation de l’argent comptant au Canada et aux raisons pour lesquelles les banques centrales pourraient vouloir émettre de la monnaie numérique.
En 2015, la Banque du Canada a mené une enquête auprès de commerçants, qui a permis de conclure que l’argent comptant était accepté presque partout (Fung, Huynh and Kosse 2017). Depuis, les paiements numériques ont gagné en popularité au pays, bien des Canadiens ayant adopté de nouveaux modes de paiement comme les cartes sans contact et les virements InteracMD.
Les nouveaux moyens de paiements numériques ayant gagné en popularité ces dix dernières années, la place de l’argent liquide dans la vie des Canadiens n’est plus ce qu’elle était. Nous contribuons aux recherches de la Banque du Canada sur la monnaie numérique de banque centrale en suivant l’usage de l’argent comptant et l’adoption des moyens de paiement numériques au pays.
Les dépenses de consommation ont beaucoup diminué durant la pandémie de COVID-19. Ce choc négatif a sans doute fait baisser les dépenses effectuées avec chaque mode de paiement (argent comptant, cartes de débit, cartes de crédit, etc.). La combinaison des modes de paiement utilisés par les consommateurs pourrait aussi avoir changé. Nous étudions les effets de la pandémie sur la demande et l’utilisation des espèces, et donnons un aperçu de l’utilisation d’autres modes de paiement, comme les cartes de débit et les cartes de crédit.
La Banque du Canada continue de se servir de l’enquête-omnibus sur le bitcoin pour suivre les tendances en ce qui concerne la connaissance, la détention et l’utilisation de cette cryptomonnaie par les Canadiens. La plus récente enquête a été réalisée à la fin de 2018, après la chute de 85 % du prix du bitcoin observée au cours de l’année.