Nous analysons la transmission de la politique monétaire au cours des différentes phases d’un épisode de réaffectation de la demande entre les secteurs quand il y a des frictions associées à l’augmentation de la production dans un secteur. La politique monétaire est plus à même de freiner l’inflation quand davantage de secteurs sont en expansion ou devraient l’être dans un avenir rapproché.
Les flux de capitaux non réglementés sont probablement trop élevés en période de stagflation, en raison d’une externalité macroéconomique qui agit par le canal de l’offre dans l’économie. Les entrées de capitaux font augmenter les salaires intérieurs et exercent des pressions à la hausse indésirables sur les coûts des entreprises. Pourtant, les forces du marché sont susceptibles de causer ces entrées de capitaux. Or une gestion optimale des flux de capitaux viserait plutôt des sorties nettes.
Cette étude propose de voir les réserves de change comme un instrument de politique macroprudentielle. Nous étudions un modèle de crises financières en économie ouverte dans lequel les externalités pécuniaires engendrent de l’endettement excessif, et démontrons qu’en accumulant des réserves de change, un gouvernement peut atteindre l’allocation efficace de second rang.