Nous évaluons comment les rendements des obligations du gouvernement fédéral ont réagi à l’annonce initiale du Programme d’achat d’obligations du gouvernement du Canada (PAOGC) par la Banque du Canada ainsi qu’aux opérations d’achat subséquentes de la Banque dans le cadre de ce programme.
Le secteur canadien de l’intermédiation financière non bancaire (IFNB) a connu une forte croissance en 2018 et en 2019. En 2020, la pandémie de COVID‑19 a causé un choc financier. Nous présentons ici une analyse préliminaire de l’incidence de la pandémie sur le secteur de l’IFNB ainsi qu’une mise à jour sur la croissance de ce dernier.
Nous montrons qu’un petit nombre de participants autorisés créent et rachètent activement des parts de fonds négociés en bourse à revenu fixe cotés aux États-Unis. En 2019, trois participants autorisés ont réalisé à eux seuls 82 % du nombre brut de créations et de rachats de parts de fonds négociés en bourse à revenu fixe. En revanche, le groupe de participants autorisés actifs sur le marché des fonds d’actions négociés en bourse était beaucoup plus diversifié.
La Banque du Canada a lancé la facilité d’achat d’acceptations bancaires (FAAB) pour s’assurer que le marché des acceptations bancaires pourrait continuer à bien fonctionner durant la crise financière provoquée par la pandémie de COVID‑19. Nous nous penchons dans la présente étude sur l’effet qu’a eu l’annonce du lancement de cette facilité sur les rendements des acceptations bancaires négociées sur le marché secondaire. Nous constatons que les écarts de rendement de ces instruments ont baissé de 15 points de base le jour de l’annonce, et de jusqu’à 70 points de base sur une période plus longue. En nous appuyant sur un cadre d’analyse économétrique, nous quantifions l’effet de l’annonce et confirmons les thèses préliminaires qui avaient été présentées dans la livraison de 2020 de la Revue du système financier de la Banque.
Traditionnellement, les courtiers en obligations stockaient ces titres jusqu’à ce que des clients les achètent. L’introduction des fonds négociés en bourse (FNB) leur offre dorénavant une autre option. Nous analysons cette nouvelle méthode de gestion des opérations obligataires et ce qu’elle pourrait impliquer pour les marchés des obligations.
Le mécanisme de création et de rachat de fonds négociés en bourse à revenu fixe cotés aux États-Unis a évolué. Les parts des fonds de fournisseurs établis s’échangent habituellement contre des paniers d’obligations. En revanche, les parts des fonds récents gérés par de nouveaux fournisseurs ont tendance à être créées et rachetées presque exclusivement au comptant. Les nouveaux fonds sont ainsi exposés à un risque de liquidité, ce qui a une incidence sur la stabilité financière.
Nous présentons une nouvelle variable d’approximation de la liquidité des obligations de sociétés fondée sur le prix des fonds négociés en bourse qui détiennent ce type de titre. Cette variable mesure la liquidité quotidienne moyenne de 900 obligations de sociétés, soit beaucoup plus que le nombre pris en compte par les autres variables d’approximation utilisées dans l’analyse précédente de la Banque du Canada. La nouvelle variable brosse néanmoins un tableau très similaire des conditions de la liquidité, et confirme le résultat précédent, à savoir que la liquidité des obligations de sociétés s’est améliorée en général depuis 2010.
Nous formulons un scénario hypothétique dans le but d’étudier l’influence des fonds obligataires sur l’amplification des chocs subis par le système financier. Les données de 2018 et de 2007 que nous avons utilisées révèlent que les fonds obligataires jouent maintenant un plus grand rôle qu’auparavant.
Pour répondre aux demandes de rachat de parts des investisseurs et respecter leurs engagements, les gestionnaires de fonds obligataires doivent puiser dans leur trésorerie et vendre des obligations. Dans cette note, des algorithmes d’apprentissage automatique sont utilisés pour déceler un nouveau schéma décisionnel dans les choix que les gestionnaires doivent opérer dans ce contexte.
Les fonds communs de placement font appel à maints outils pour gérer le risque de rachats massifs. Les résultats de nos recherches donnent toutefois à penser que les fonds d’obligations de sociétés canadiennes peuvent s’avérer vulnérables à ces rachats, surtout lorsque la volatilité boursière est élevée et que les fonds sont peu liquides.