Viola Desmond était une femme d’affaires accomplie de la communauté noire de Nouvelle-Écosse qui a été incarcérée, reconnue coupable et condamnée à une amende pour avoir défié l’autorité en refusant de quitter une section réservée aux Blancs d’un cinéma en 1946. Son procès a inspiré le mouvement pour l’égalité raciale au Canada. La collection permanente du Musée canadien pour les droits de la personne présente une exposition sur l’histoire de Mme Desmond.
À l’époque, Viola Desmond vivait et travaillait dans ce quartier historique, dont les membres lui ont été d’un grand soutien durant sa lutte pour obtenir justice. Sur cette représentation artistique d’un plan d’archives, on peut voir le front de mer, la citadelle et la rue Gottingen, une artère bordée de commerces, dont le salon de beauté Vi’s Studio of Beauty Culture.
Percé de fenêtres en ogive laissant pénétrer la lumière naturelle, le dôme qui surmonte la Bibliothèque du Parlement est un exemple remarquable d’architecture de style néogothique. Les lois du pays s’inspirent du savoir qu’abrite cette institution gardienne de la démocratie.
Depuis l’adoption officielle de l’unifolié le 15 février 1965, le Jour du drapeau national du Canada est célébré à cette date tous les ans.
Les armoiries du Canada portent la devise du pays, a mari usque ad mare, une expression latine qui signifie « d’un océan à l’autre ».
Le Musée canadien pour les droits de la personne, à Winnipeg (Manitoba), est le premier musée au monde consacré exclusivement à l’évolution des droits de la personne, à leur avenir et à leur célébration. Le Musée a pour mandat de susciter et de promouvoir le respect des autres et d’encourager la réflexion et le dialogue sur les droits de la personne.
Des rampes qui s’entrecroisent relient les sept étages du Musée canadien pour les droits de la personne. Elles symbolisent l’histoire des droits de la personne au Canada et dans le monde – une histoire marquée de reculs et de contradictions, mais caractérisée par la détermination et l’espoir.
Pour de nombreux peuples des Premières Nations au Canada, l’aigle est l’oiseau qui, croit-on, peut voler plus haut et voir plus loin que tous les autres. À leurs yeux, la plume d’aigle symbolise des valeurs comme la vérité, la puissance et la liberté. Elle vise à représenter la poursuite incessante de la reconnaissance des droits et des libertés pour les peuples autochtones au Canada.
La Charte canadienne des droits et libertés fait partie intégrante de la Loi constitutionnelle de 1982. Elle garantit les droits et libertés fondamentaux de tous les Canadiens dans la loi suprême du pays.
La feuille de laurier, symbole de justice dans l’Antiquité, est représentée dans le hall d’honneur de la Cour suprême du Canada, le plus haut tribunal du pays et défenseur judiciaire en dernier ressort des droits de la personne au Canada. Un motif de feuille de laurier est reproduit dans le coin inférieur droit au verso du billet.