Asset Stocks and the Use of Monetary and Fiscal Policies to Reduce Inflation
Dans cette étude, l'auteur examine le comportement dynamique d'une économie en retenant différents types de politiques et en analysant les effets cycliques qui se produisent lorsque les autorités visent certaines cibles intermédiaires de politique macroéconomique. L'étude fait ressortir les différences qui existent entre les profils d'ajustement en offrant des choix de politique qui sont intentionnellement limités. Ces choix se font entre la masse monétaire et le revenu nominal, lorsqu'il s'agit des cibles, et entre les taux d'intérêt réels et des dépenses publiques financées par l'impôt, lorsqu'il s'agit des instruments utilisés. Les modèles étudiés sont plus complexes à mesure qu'on incorpore des variables telles que le stock de capital, l'encours de la dette du gouvernement et les créances nettes sur l'étranger. L'étude démontre que, pour ces modèles, la stratégie des taux cibles d'expansion monétaire est susceptible d'engendrer des fluctuations cycliques plus prononcées que celle d'un revenu nominal cible. De plus, l'utilisation du taux d'intérêt réel comme instrument peut provoquer une grande instabilité, c'est-à-dire des fluctuations de plus en plus importantes, lorsqu'on intègre des stocks d'actifs au modèle – et de fait, c'est ce qui se produit lorsque le gouvernement finance l'augmentation de ses dépenses en recourant à l'emprunt. Le financement des dépenses publiques au moyen de recettes fiscales risque moins d'engendrer de telles fluctuations. L'étude montre toutefois que, pour les modèles d'une économie ouverte, il importe de savoir si la position nette du pays vis-à-vis de l'étranger est créditrice ou débitrice : si le pays est un gros débiteur net, tous les choix de politique peuvent provoquer l'instabilité mentionnée.