Les investissements des entreprises ont été plus bas que prévu au Canada et à l’étranger depuis la crise financière de 2007-2009. Cet écart se reflète dans les autres décisions financières des sociétés, celles-ci ayant en effet accru leurs liquidités et versements de dividendes et diminué leurs émissions d’obligations et d’actions.
La présente étude cherche à déterminer si les écarts de taux des obligations de sociétés canadiennes et la prime excédentaire sur les obligations d’entreprise constituent des indicateurs avancés de l’activité économique au Canada. Nous constatons que les variations des écarts de taux des obligations de sociétés précèdent les mouvements du produit intérieur brut (PIB) réel qui surviennent durant l’année subséquente. Les variations de la prime excédentaire expliquent la majeure partie de cette propriété des écarts de taux. D’ailleurs, une hausse imprévue de la prime excédentaire sur les obligations d’entreprise au Canada annonce une détérioration des conditions macroéconomiques au pays : une augmentation de 10 points de base se traduit par une baisse du PIB et de l’indice des prix à la consommation de 0,4 % et de 0,1 %, respectivement, sur trois ans.
Les technologies, la tolérance au risque et la réglementation peuvent amener les courtiers à réduire les activités de négociation où ils se portent contrepartiste (utilisation de leur propre bilan pour la vente et l’achat de titres) au profit de celles menées en qualité de mandataire (appariement des ordres des clients).
Cette étude examine des facteurs qui influent sur la transmission des fluctuations des prix mondiaux des produits agricoles aux hausses de prix des aliments au pays.
Nous évaluons l’incidence de la pandémie de COVID-19 sur des indicateurs de la consommation en estimant les effets des mesures sanitaires imposées par le gouvernement et ceux de la distanciation physique volontaire en vue de prévenir la contagion.