James Ketcheson est le directeur de la section des prévisions internationales au sein du département des analyses de l’économie internationale (INT). Il s'attache à produire les perspectives macroéconomiques mondiales trimestrielles et à évaluer les principaux risques et enjeux entourant la projection internationale. James a rejoint la Banque en 2016 en tant qu'économiste principal au sein d'INT, après avoir travaillé plusieurs années au ministère des Finances du Canada. De 2017 à 2021, James a occupé le poste d'économiste principal au sein des divisions États-Unis et Projection internationale, son travail étant axé sur le suivi et la prévision de l'économie américaine. James a obtenu sa maîtrise en économie à l'Université de la Colombie-Britannique et est titulaire du titre de CFA.
La présente note fait état de nos estimations de la croissance de la production potentielle dans l’économie mondiale jusqu’à l’horizon 2020. Dans l’ensemble, bien que nos estimations soient empreintes d’une incertitude considérable, nous nous attendons à un taux de croissance globalement stable de la production potentielle sur la période de projection, de l’ordre de 3,3 % en moyenne.
Cette note examine les facteurs à l’origine de la hausse récente du taux d’activité aux États-Unis et s’interroge sur la vraisemblance d’une évolution comparable au Canada. L’accroissement du taux d’activité aux États-Unis a résulté essentiellement du redressement de l’activité des travailleurs dans la force de l’âge qui a succédé à la baisse survenue après la crise.
Dans cette note, nous nous interrogeons sur les raisons de la croissance relativement modérée des salaires au Canada depuis la baisse des prix des produits de base, en 2014, et cherchons à établir si des facteurs conjoncturels (telle une marge de ressources inutilisées sur le marché du travail) ou structurels (redistribution des ressources et évolution démographique, par exemple) sont en cause.
Dans cette note, nous faisons une brève comparaison de l’évolution récente des marchés du travail au Canada et aux États-Unis. Notre analyse indique qu’il reste encore des ressources inutilisées sur le marché du travail canadien, alors que le marché du travail américain est proche du plein emploi.
Bien que le taux de chômage aux États-Unis soit proche des estimations du taux de chômage non accélérationniste (TCNA), il subsiste encore une marge de ressources inutilisées dans ce pays, comme en témoigne le niveau élevé de diverses mesures du sous-emploi. En effet, la proportion de travailleurs occupant involontairement un poste à temps partiel et celle des chômeurs de longue durée demeurent importantes à ce stade-ci du cycle économique, ce qui donne à penser que le facteur travail disponible est sous-utilisé.