Dans la présente étude, les auteurs examinent le degré d’intégration des marchés des obligations d’État de la zone euro durant la crise de la dette souveraine en Europe. Ils recherchent des indices de contagion (intensification de la propagation des chocs entre les pays), de fragmentation (réduction des effets de débordement) et de fuite vers les titres de qualité en s’appuyant sur l’hétéroscédasticité qui caractérise les variations intrajournalières des rendements obligataires pour repérer les chocs.