Depuis la Grande Récession, le Canada continue de perdre des parts de marché aux États-Unis dans des proportions qui dépassent ce que donnent à penser nos mesures de la compétitivité bilatérale (soit les coûts unitaires relatifs de main-d’oeuvre).
Nous revenons sur un vieux débat : les contraintes financières amplifient-elles ou amortissent-elles la transmission des effets de la politique monétaire à l’économie réelle? Pour répondre à cette question, nous proposons une simple stratégie empirique combinant des données relatives au niveau d’emploi et au bilan des entreprises, des chocs de politique monétaire ciblés et des données d’enquête sur les activités de financement.
Nous utilisons des données appariées entre les employeurs et les employés canadiens couvrant une période de quatre décennies pour étudier l’évolution des inégalités et de la dynamique des revenus individuels au fil du temps au Canada. Nous examinons aussi la relation entre la croissance de la rémunération des travailleurs et celle des entreprises qui les emploient.