Fractional Cointegration and the Demand for M1

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L'auteur a recours aux ondelettes pour estimer l'ordre d'intégration fractionnaire d'une fonction type de demande de monnaie à long terme dont il a obtenu les paramètres à l'aide d'une technique de calcul du maximum de vraisemblance à information complète. L'ordre d'intégration s'étant révélé nettement supérieur à zéro, l'auteur se livre à une recherche manuelle dans l'espace local des paramètres afin de déterminer les valeurs que ceux-ci doivent prendre pour que l'ordre d'intégration fractionnaire diminue. Lorsqu'on utilise les données canadiennes relatives à la période 1968–99, il faut réduire de 25 % la semi-élasticité par rapport au taux d'intérêt et accroître d'autant l'élasticité par rapport au revenu pour diminuer le degré de non-stationnarité de la relation d'équilibre. Toutefois, étant donné l'ampleur des écarts-types qui entourent l'estimation de l'ordre d'intégration fractionnaire, l'amélioration obtenue en ce qui concerne le degré de cointégration est relativement modeste. Ce résultat donne à penser que la monnaie, la production, les prix et les taux d'intérêt sont, au mieux, des séries cointégrées d'ordre fractionnaire.

DOI : https://doi.org/10.34989/swp-2000-13