Bien que l’utilité des modèles factoriels soit maintenant reconnue, leur pouvoir de prévision à l’égard de l’économie japonaise a été très peu étudié. Les auteurs se proposent de comparer la qualité des prévisions produites par divers modèles factoriels sur différentes périodes, dont l’une inclut la récente crise financière.
Les auteurs cherchent à évaluer comment la plus ou moins grande richesse des données utilisées influe sur la qualité des prévisions touchant la zone euro. Pour ce faire, ils comparent trois approches : 1) la prévision au moyen d'un modèle simple fondé sur les indices des directeurs d'achats (ci-après « modèle PMI » pour Purchasing Managers' Indices); 2) le recours à un modèle factoriel dynamique estimé à partir de données en temps quasi réel se rapportant à l'ensemble de la zone euro; 3) le recours au modèle et aux statistiques en question en conjonction avec des données relatives aux économies nationales.