Ben Tomlin
Directeur principal de recherches
- Ph.D., Université de Boston (2010)
- M.Sc., London School of Economics (2002)
- B.A. (spécialisé), Université Queen’s (2001)
Biographie
Ben Tomlin est directeur principal de recherches au département des Analyses de l’économie internationale de la Banque du Canada. Il s’intéresse avant tout à l’analyse, à partir de grands ensembles de microdonnées, de l’ajustement des prix, de la dynamique des entreprises et du commerce international dans les économies ouvertes. Ses travaux portent entre autres sur la transmission des variations du taux de change, l’incidence des relations entre les entreprises sur les résultats globaux et l’utilisation de modèles structuraux pour étudier la relation entre les chocs internationaux, l’ajustement des prix par les entreprises et la productivité globale. Il est titulaire d’un doctorat en économie de l’Université de Boston.
Notes analytiques du personnel
April 2017 Annual Reassessment of Potential Output Growth in Canada
La présente note résume la réévaluation de la croissance de la production potentielle à laquelle procède annuellement la Banque du Canada et dont les résultats sont publiés dans le Rapport sur la politique monétaire d’avril 2017. Le taux de croissance de la production potentielle devrait passer de 1,3 % en 2017 à 1,6 % d’ici 2020.Documents d'analyse du personnel
On the Nexus of Monetary Policy and Financial Stability: Recent Developments and Research
Parce que les conditions financières et les conditions macroéconomiques sont étroitement liées, les considérations entourant la stabilité financière occupent une place importante dans tout cadre de politique monétaire. Pour autant, il faut préciser davantage dans quelles circonstances il serait approprié pour la Banque de recourir à la politique monétaire afin de contrer les risques financiers (Côté, 2014).Measuring Potential Output at the Bank of Canada: The Extended Multivariate Filter and the Integrated Framework
L’estimation de la production potentielle et de l’écart de production - soit la différence entre la production effective et potentielle - est importante pour la conduite appropriée de la politique monétaire. Cependant, la production potentielle n’étant pas observable, la mesure et l’interprétation de cette variable, et par conséquent de l’écart de production, sont entourées d’incertitude.Documents de travail du personnel
Markups and Inflation in Oligopolistic Markets: Evidence from Wholesale Price Data
Nous étudions comment l’interaction entre le pouvoir de marché et la rigidité des prix nominaux influe sur la dynamique de l’inflation. Nous constatons que dans un contexte où les marchés sont concentrés, plus les prix sont rigides, moins les chocs de coûts se répercutent sur les prix affichés par les entreprises. Ce résultat implique une pente plus basse de la courbe de Phillips des nouveaux keynésiens.Climate Variability and International Trade
Cette étude quantifie l’incidence des ouragans sur le commerce maritime international vers les États-Unis. En comparant le moment où les ouragans croisent ces routes avec des données mensuelles sur le commerce des ports américains, nous isolons les effets imprévus d’un ouragan frappant une route commerciale à l’aide de deux méthodes d’identification distinctes : une étude de l’événement et une projection locale.Trade Flows and Exchange Rates: Importers, Exporters and Products
À partir de données fortement désagrégées relatives aux transactions commerciales, nous rendons compte de l’importance d’établir de nouvelles relations entre les partenaires commerciaux à l’échelle des entreprises et d’ajouter des produits dans le cadre des relations existantes comme moteurs des flux commerciaux agrégés.Firm-Specific Shocks and Aggregate Fluctuations
Pour comprendre ce qui entraîne les fluctuations agrégées, de nombreux modèles macroéconomiques se tournent vers les chocs agrégées sans tenir compte de la contribution des chocs propres à l’entreprise. De récentes recherches menées par d’autres pays développés ont, toutefois, permis de constater que les fluctuations agrégées sont en partie attribuables aux chocs encaissés par les grandes entreprises.Exchange Rate Pass-Through, Currency of Invoicing and Market Share
Nous analysons l’effet de la structure de marché sur le choix du degré de transmission des variations du taux de change et la monnaie de facturation retenue dans les échanges internationaux. L’originalité de l’étude est l’intérêt porté aux deux côtés du marché, c’est-à-dire aux exportateurs et aux importateurs.House Prices, Consumption and the Role of Non-Mortgage Debt
La présente étude porte sur le lien que le recours au crédit pourrait constituer entre les prix des maisons et la consommation. À partir d’un ensemble unique de données détaillées sur les ménages canadiens qui rend compte de l’utilisation que ceux-ci font de leurs emprunts, les auteurs examinent tout d’abord le lien entre les prix des maisons et la dette.The Sensitivity of Producer Prices to Exchange Rates: Insights from Micro Data
Les auteurs étudient la sensibilité des prix à la production canadiens au taux de change Canada–États-Unis. À l’aide d’un ensemble de données sur les prix ventilées par produit, ils estiment et analysent l’incidence des mouvements du taux de change sur les prix à la production des biens destinés au marché intérieur et des biens exportés.The Effect of Exchange Rate Movements on Heterogeneous Plants: A Quantile Regression Analysis
Dans cette étude, nous examinons en quoi l'effet des variations du taux de change réel sur les usines manufacturières dépend de la position des usines à l'intérieur de la distribution de la productivité. Lorsque la monnaie nationale s'apprécie, les usines du pays se trouvent exposées à une concurrence accrue de l'étranger à mesure que les possibilités d'exportation diminuent et que la concurrence des importations s'intensifie.Exchange Rate Fluctuations, Plant Turnover and Productivity
Dans une petite économie ouverte, les variations du taux de change réel peuvent influer sur la rotation des usines, et donc sur la productivité globale, par les modifications qu’elles entraînent dans la configuration du marché. Lorsque la monnaie du pays s’apprécie, le niveau de concurrence augmente sur le marché intérieur du fait que la concurrence des importations s’intensifie et que les possibilités d’exportation s’amenuisent, chassant ainsi les usines moins productives du marché et obligeant les nouvelles venues à se montrer plus compétitives qu’elles ne l’auraient fait autrement.Publications dans des revues
Revues par un comité de lecture
- « Trade Flows and Exchange Rates: Importers, Exporters and Products »
(avec la collaboration de Michael Devereux et Wei Dong), Journal of International Economics (accepté) - « Importers and Exporters in Exchange Rate Pass-Through and Currency Invoicing »
(avec la collaboration de Michael Devereux et Wei Dong), Journal of International Economics, 2017, vol. 105, p. 187-204. - « House Prices, Consumption and the Role of Non-Mortgage Debt »
(avec la collaboration de Katya Kartashova), Journal of Banking and Finance , 2017, vol. 83, p. 121-134. - « Pricing-to-Market, Currency Invoicing and Exchange Rate Pass-Through to Producer Prices »
(avec la collaboration de S. Cao et W. Dong) Journal of International Money and Finance, 2015, vol. 58, p. 128-149. - « Exchange Rate Movements and the Distribution of Productivity »
(avec la collaboration de L. Fung) Review of International Economics, 2015, vol. 23, p. 782-809. - « Exchange Rate Fluctuations, Plant Turnover and Productivity », International Journal of Industrial Organization, 2014, vol. 35, p. 12-28.
Autres
Publications
- « Trade Flows and Exchange Rates: Importers, Exporters and Products »
(avec la collaboration de Michael Devereux et Wei Dong), NBER Document de travail no 26314, septembre 2019 (accepté Journal of International Economics). - « Exchange Rate Pass-Through, Currency of Invoicing and Market Share »
(avec la collaboration de Michael Devereux et Wei Dong), NBER Document de travail no 21413, juillet 2015 (publié dans le Journal of International Economics).