Les auteurs montrent, en modélisant des investisseurs aux préférences hétérogènes, que le rendement espéré d’actifs risqués dépend du coefficient bêta de coasymétrie idiosyncrasique, qui mesure l’évolution conjointe du rendement boursier et de la variance de chaque action.
Dans ses premiers travaux, Tobin (1958) a montré que les décisions d'allocation d'un portefeuille peuvent se résumer en deux étapes : l'investisseur décide d'abord de la répartition des actifs au sein de la composante risquée de son portefeuille, puis de la proportion de la richesse totale à investir respectivement dans les actifs risqués et dans l'actif sans risque. Ce « théorème de séparation à deux fonds » repose sur l'adoption d'hypothèses concernant soit les rendements, soit les préférences.
Les chocs asymétriques sont des phénomènes courants sur les marchés. La distribution des rendements des actifs financiers ne suit pas une loi normale et est asymétrique.
Les auteurs étudient la dynamique combinée des variables macroéconomiques, des rendements obligataires et du taux de change dans le cadre d'un nouveau modèle keynésien empirique à deux pays, enrichi d'un modèle de structure des taux d'intérêt sans possibilités d'arbitrage. À partir de données canadiennes et américaines, ils analysent l'incidence des chocs macroéconomiques observés au Canada et aux États-Unis sur les courbes de rendement et le taux de change.
L'auteur conçoit une stratégie pour utiliser avec efficience les moments d'ordre supérieur et l'ensemble de l'information disponible et, de la sorte, améliorer les bornes de variance calculées par Hansen et Jagannathan (1991) et par Gallant, Hansen et Tauchen (1990) (appelées ci-après « borne HJ » et « borne GHT »).
Les auteurs présentent un modèle économique à changement de régime qui permet de reproduire les énigmes relatives à l'aversion pour le risque et au facteur d'actualisation stochastique mises en évidence par Jackwerth (2000).