André Binette est conseiller principal en politiques au sein du département d'analyse de l’économie canadienne (AEC). À ce titre, il contribue au rapport sur la politique monétaire de la Banque du Canada. En outre, il effectue des analyses et des recherches sur les questions économiques actuelles et la politique monétaire de manière plus générale. Ses principaux intérêts sont la prévision économique et les mégadonnées.
M. Binette a débuté sa carrière à la Banque du Canada en 1999 en tant qu'économiste au sein de la division de l'analyse conjoncturelle. Par la suite, il a œuvré à titre d'analyste principal dans la section de la projection et du développement de modèles pour une période de deux ans. En 2009, il devient directeur dans la section de l'analyse conjoncturelle. Récemment, il a été nommé conseiller principal en politiques et responsable de la nouvelle section chargée de mieux comprendre l'impact des nouvelles technologies sur l'économie.
Le mandat de la section de l’économie numérique et de l’analyse avancée est vaste, allant de questions telles que la taille de l'économie numérique à l'impact des progrès technologiques sur le fonctionnement de l'économie. La section explorera également l'efficacité des mégadonnées afin d’améliorer notre compréhension de l'économie canadienne. Elle aidera aussi à l'adoption des nouvelles technologies émergentes dans le département des AEC.
Né à Montréal, M. Binette a obtenu sa maîtrise en économie de l'UQAM.
Les marchés du travail au Canada et dans le monde évoluent rapidement au rythme de l’économie numérique. Les données traditionnelles s’adaptent graduellement, mais ne permettent pas encore d’avoir de l’information à jour sur cette évolution.
Dans cette note, nous analysons comment les explications données dans le Rapport sur la politique monétaire (RPM) de la Banque du Canada ont évolué. Nous présentons des statistiques descriptives sur le texte principal, y compris sa longueur, les mots les plus employés et son niveau de lisibilité. Même si chaque gouverneur se préoccupe avant tout des événements macroéconomiques du jour et du mandat de ciblage de l’inflation, nous constatons que les mots utilisés dans le RPM varient en fonction du gouverneur en poste.
La qualité des projections de la croissance du PIB réel depuis leur première parution dans le Rapport sur la politique monétaire de la Banque du Canada en 1997 est examinée dans cette étude. Au cours des dix dernières années, il est devenu de plus en plus courant pour les banques centrales de discuter publiquement de la performance de leurs projections.
Les chiffres des exportations canadiennes tendent à décevoir depuis la Grande Récession. L’apparent décalage entre les exportations observées et la mesure de la demande étrangère utilisée par la Banque du Canada a constitué une incitation à rechercher une autre mesure.
Face au recul persistant des parts de marché du Canada aux États-Unis, Binette, de Munnik et Gouin-Bonenfant (2014) ont étudié l’évolution individuelle de 31 catégories de biens non énergétiques canadiens.
Depuis la Grande Récession, le Canada continue de perdre des parts de marché aux États-Unis dans des proportions qui dépassent ce que donnent à penser nos mesures de la compétitivité bilatérale (soit les coûts unitaires relatifs de main-d’oeuvre).
Les auteurs examinent empiriquement la relation entre différents aspects de l'inflation et la dispersion des prix relatifs au Canada en utilisant une courbe de Phillips spécifiée à l'aide d'un modèle de régression markovien.
Le modèle CSI (pour Canada’s Short-Term Indicator) est un nouveau modèle qui permet d’actualiser quotidiennement, à partir du contenu informatif de 32 indicateurs, les prévisions du taux de croissance trimestriel du PIB réel. Il offre un outil de prévision à court terme capable d’exploiter d’importants volumes de données sans faire intervenir le jugement humain. Si l’exactitude des prévisions qu’il produit en début de trimestre laisse à désirer, il gagne beaucoup en précision à mesure qu’augmente la quantité d’informations. CSI est le dernier-né du large éventail de modèles et de sources d’information que la Banque utilise et soupèse pour établir ses prévisions à court terme.