À l'aide d'un modèle de concurrence spatiale fondée sur les quantités, les auteures examinent la rentabilité de fusions menées par des entreprises nationales ou étrangères et leurs retombées sur le bien-être social. Le modèle permet la fermeture de la firme acquise par l'acheteur national ou étranger.
Les auteures analysent comment la décision d'une firme de s'engager sur un marché extérieur par la voie de l'exportation ou d'un investissement direct à l'étranger influe sur sa productivité, lorsque celle-ci est déterminée de façon endogène par la formation. L'étude révèle que, si la productivité est endogène, les entreprises exportatrices sont moins productives que les entreprises qui investissent directement à l'étranger; toutefois, les niveaux d'emploi et de production des premières sont aussi élevés que ceux des secondes.
Les auteurs élaborent un modèle de recherche de capital de risque dans lequel le nombre de jumelages réussis entre entrepreneurs et sociétés de capital de risque à n'importe quel moment est fonction du nombre d'entrepreneurs à la recherche de financement, du nombre de sociétés de capital de risque à la recherche d'entrepreneurs et du nombre d'ouvertures dans chacune de ces sociétés.
L'entrepreneuriat est un ingrédient clé de la croissance de la production et de l'emploi. C'est pourquoi la plupart des États industrialisés possèdent des programmes conçus pour faciliter l'accès des jeunes entreprises au capital de risque.