Les auteurs cherchent à établir si la restructuration du secteur public a contribué au fait que la reprise cyclique a été plus lente au Canada qu'aux États-Unis au cours des années 1990. Ils analysent à cette fin l'évolution de l'emploi dans le secteur public.
Les auteurs utilisent les chiffres des accords salariaux et des modèles tobit pour étudier le degré de rigidité à la baisse des salaires nominaux au Canada. S'inspirant des principaux faits stylisés, ils permettent à la variance de la distribution théorique des variations salariales de fluctuer dans le temps et font intervenir dans leurs modèles les coûts d'étiquetage afin d'en déterminer l'influence.