David Longworth a occupé le poste de sous-gouverneur à la Banque du Canada d’avril 2003 jusqu’à sa retraite de la Banque en mars 2010. En tant que membre du Conseil de direction, il partageait la responsabilité des décisions relatives à la politique monétaire et à la stabilité du système financier ainsi qu’à la formulation de l’orientation stratégique de la Banque.
M. Longworth est entré au service de la Banque du Canada en 1974, où il a d’abord travaillé à la Section des études spéciales du département des Recherches. En 1984, il a été nommé chef adjoint responsable de la section des études spéciales et de la section de la balance des paiements au département des Relations internationales puis a été promu sous-chef de ce département l’année suivante. En 1987, M. Longworth a accédé au poste de conseiller en recherches au département des Études monétaires et financières, avant de devenir chef de ce département. Il a été nommé chef du département des Recherches en 1996 et conseiller du gouverneur en 2000.
Né à Edmonton, en Alberta, M. Longworth a obtenu un baccalauréat ès sciences en statistique mathématique et une maîtrise en économique de l’Université de l’Alberta en 1973 et en 1974 respectivement. Il a poursuivi ses études au Massachusetts Institute of Technology, qui lui a décerné un doctorat en économique en 1979.
Je vous remercie de m'avoir invité ici aujourd'hui. C'est un plaisir d'être avec vous. Cet après-midi, j'aimerais vous parler de liquidité et du rôle de la Banque du Canada.
Le mandat de la Banque du Canada est de favoriser la prospérité économique et financière du pays. Il s'agit manifestement d'un mandat important, et nous sommes déterminés à atteindre l'excellence dans nos efforts pour le réaliser.
Comme la profession que vous exercez vous amène à vous intéresser aux devises, aux marchés monétaires, aux marchés de capitaux et aux produits dérivés, je suis convaincu que les dix-huit derniers mois ont été excitants et captivants – si je peux m'exprimer ainsi.
L'agitation qui a secoué les marchés financiers au cours de la dernière année a été difficile pour un grand nombre de particuliers et d'entreprises et leur a coûté cher; elle a posé de multiples problèmes aux décideurs publics et a eu des répercussions sur l'ensemble de l'économie.
J'aimerais aborder ici quelques-unes des questions cruciales auxquelles nous avons dû faire face au cours de cette période. Je commencerai par un bref aperçu des principaux événements à l'origine de la turbulence qui continue de secouer les marchés financiers et qui a grandement contribué aux écarts de crédit considérables que l'on observe maintenant.
Des placements financiers sûrs sont importants pour les particuliers, les entreprises et la société dans son ensemble. Par définition, l'investissement est de nature prospective, c'est pourquoi notre prospérité financière future est façonnée par la justesse des décisions que nous prenons aujourd'hui en la matière.
Les atouts des deux villes — dans les secteurs de la recherche, de la fabrication de pointe et des technologies de l'information, entre autres, — sont bien connus. Ce qui l'est moins peut-être, c'est l'efficacité avec laquelle la région s'est ajustée aux mutations qui s'opèrent au sein de l'économie mondiale.
L'industrie des fonds de couverture croît tellement vite que des réunions comme celles-ci sont les bienvenues. Elles permettent de prendre du recul pour mettre les choses en perspective et examiner les tendances.
De nombreux chercheurs ont examiné la relation entre système financier et développement économique. Ils nous apprennent des choses utiles sur les caractéristiques du système financier qui contribuent à la meilleure affectation possible de l'épargne aux investissements productifs, eux-mêmes moteur de la croissance économique.
Dans cette étude, les auteurs comparent les agrégats monétaires pondérés (en particulier, les agrégats idéaux de Fisher) aux agrégats traditionnels obtenus par sommation en termes de leur contenu informatif et leur capacité de prédire les prix, la production réelle et la dépense nominale sur la période allant du premier trimestre de 1971 au troisième trimestre […]
Avec l'abandon, dans nombre de grands pays, de la poursuite de cibles monétaires au cours des vingt dernières années, la question a été soulevée de savoir si les banques centrales devraient même se soucier de la monnaie pour la formulation et la mise en oeuvre de leur politique monétaire.
L'étude vise à examiner sous divers angles l'intégration internationale des marchés de capitaux. Elle tente en particulier de déterminer si l'intégration s'est accrue par suite des changements apportés au cours de la dernière décennie aux politiques de contrôle et de réglementation des marchés.
Dans cette étude, les auteurs examinent les propriétés que présente un petit modèle dynamique d'économie ouverte, de type IS-LM et comportant une fonction d'offre globale, avec lequel ils effectuent des simulations en utilisant différentes hypothèses de politique : l'hypothèse d'une contrainte sur le stock de monnaie, celles d'une cible de taux de change et d'une […]
La poursuite de cibles d'inflation, un contexte macroéconomique stable et un taux de croissance moyen de la production potentielle peu susceptible de varier de façon importante dans les quelques années à venir sont autant de facteurs qui aident les ménages, les entreprises et les administrations publiques à dresser leurs plans économiques et financiers à moyen terme. Plusieurs règles empiriques simples peuvent servir à faciliter cette planification. En particulier, le régime de cibles d'inflation a permis de maintenir, en moyenne sur plusieurs années, la plupart des principales mesures de l'inflation très près du point médian de la fourchette cible. Ce régime, combiné à un cadre budgétaire bien défini, a favorisé la création d'un contexte macroéconomique plus stable, dans lequel la production fluctue moins autour de son niveau potentiel. Le taux d'accroissement de la production potentielle devrait s'établir en moyenne à 3 % environ au cours des prochaines années.
Compte tenu de ces facteurs et des relations observées par le passé, il est probable que le revenu du travail, les profits et les dépenses de consommation progresseront en moyenne de quelque 5 % à moyen terme. Les taux d'intérêt réels et nominaux à long terme devraient continuer d'être stables, les rendements réels à 30 ans, osciller vraisemblablement autour de 3,5 ou 4,0 %, et les rendements nominaux, se tenir aux alentours de 5,5 ou 6,0 %.
Lorsqu'elles formulent leur politique monétaire, les banques centrales doivent composer avec un degré considérable d'incertitude quant à l'évolution de l'économie. Dans cet article, les auteurs décrivent les différents types d'incertitude et passent en revue quelques-unes des situations d'incertitude auxquelles la Banque a été confrontée ces dernières années. Ils examinent ensuite les stratégies que l'institution applique pour faire face à ce problème.
Les autres articles du présent numéro exposent en détail trois de ces grandes stratégies.
Le niveau de l'inflation au Canada a été nettement plus bas au cours des dix dernières années que durant les deux décennies précédentes. Parallèlement, le comportement de l'inflation s'est profondément transformé.
À partir des données et des travaux existants, l'auteur examine d'abord les changements que la variabilité, les taux de croissance et les autres propriétés de certaines variables macroéconomiques importantes ont connus durant les années 1980 et 1990. Il se penche ensuite sur la mesure dans laquelle ces changements sont liés à la réorientation de la politique monétaire pendant cette période. Enfin, il passe en revue les avantages économiques que le Canada a tirés de ces changements.