Alexandra Lai est directrice principale, au département des Marchés financiers de la Banque du Canada. À ce titre, elle fournit un leadership en ce qui concerne la formulation de conseils stratégiques sur des questions liées aux politiques de réglementation nationales et internationales, et plus particulièrement aux institutions financières réglementées (p. ex., régime de résolution des défaillances bancaires et autres projets réglementaires visant à mettre fin au problème des institutions trop importantes pour faire faillite), au secteur bancaire parallèle, au cadre fédéral de financement de l’habitation, au cadre de politique macroprudentielle et aux apports de liquidités des banques centrales. Mme Lai est titulaire d’un doctorat en économie de l’Université Queen’s. Depuis son arrivée à la Banque en 2000, elle a occupé divers postes dans plusieurs secteurs, notamment Études spéciales (département des Recherches), Surveillance des IMF et Politiques de réglementation.
Les systèmes de paiement jouent un rôle fondamental dans l'économie en fournissant les mécanismes nécessaires au règlement des transactions. Quoiqu'abondante, la littérature consacrée à l'économie de ces systèmes manque de cohésion sur le plan des modèles, chacun d'eux reposant sur une configuration distincte, parfois même sur un concept d'équilibre différent.
Les systèmes de paiement sont généralement caractérisés à des degrés divers par le principe de la participation à plusieurs niveaux, où des firmes en amont (les agents de compensation) fournissent des comptes de règlement à des institutions en aval (les sous-adhérents) qui désirent faire compenser et régler indirectement des paiements par l'intermédiaire de ces systèmes.
Les auteures étudient les effets de l'existence de multinationales sur le degré de transmission des mouvements de change aux prix dans un modèle de concurrence par les quantités (ou concurrence à la Cournot) où une multinationale affronte des rivales à la fois sur son marché intérieur et sur un marché extérieur.
Document de travail du personnel 2002-12Alexandra Lai
L'ampleur et la fréquence des crises financières observées récemment font ressortir l'importance d'une bonne compréhension des causes de l'instabilité financière, dans l'optique de la prévention et de la gestion des crises
Les auteurs analysent les effets de l'intégration des marchés financiers sur la répartition du capital de risque au sein d'une institution financière ainsi que ses implications pour la liquidité des marchés de courtiers. Ils montrent qu'une intégration accrue des marchés financiers peut avoir une incidence ambiguë sur la liquidité des marchés des changes et des titres d'État.
Les quatre essais publiés ici donnent un aperçu utile aux personnes désireuses de comprendre les enjeux et le contexte des politiques publiques entourant la stabilité du système financier.
L’aide d’urgence est un prêt ou une avance de dernier ressort que la Banque du Canada accorde, à sa discrétion et moyennant garantie, aux institutions financières et aux infrastructures de marchés financiers admissibles aux prises avec de graves problèmes de liquidité. En décembre 2015, la Banque a révisé sa politique d’octroi d’une aide d’urgence afin de : 1) remplacer le critère de solvabilité de l’institution financière par une nouvelle exigence, à savoir la mise en place d’un cadre de redressement et de résolution crédible; 2) inclure les créances hypothécaires dans les garanties acceptables; 3) clarifier les critères d’admissibilité imposés aux infrastructures de marchés financiers et aux institutions de dépôt provinciales.
Les auteures retracent l’élaboration du cadre de normes réglementaires du secteur bancaire dit Bâle III. Elles expliquent en quoi ce dispositif s’appuie sur les deux cadres précédents et répond aux fragilités révélées par la crise financière mondiale. Elles montrent comment l’application des normes favorisera une plus grande stabilité du système financier et fournira une solide assise à la croissance économique.