Family Values: Ownership Structure, Performance and Capital Structure of Canadian Firms

Disponible en format(s) : PDF

En se fondant sur un ensemble de données de panel relatif à 613 entreprises canadiennes et allant de 1998 à 2005, les auteurs examinent comment le fait qu'une entreprise soit la propriété d'une famille influe sur sa rentabilité et la structure de son capital. Ils s'attachent en particulier à bien distinguer les rôles respectifs de ce facteur et des mécanismes de renforcement du contrôle. Les auteurs constatent que les entreprises familiales indépendantes qui émettent une seule catégorie d'actions sont aussi bien évaluées que les autres (d'après le ratio q de Tobin), plus rentables (d'après le rendement de l'actif) et plus endettées (d'après le ratio de la dette à l'actif total). À l'opposé, les entreprises familiales dont les actions sont assorties de droits de vote différents sont sous-évaluées en moyenne de 17 % par rapport aux entreprises à capital dispersé, même si le rendement de leur actif et leur endettement sont semblables à ceux de ces entreprises. Enfin, le fait d'appartenir à une autre société ou à une institution financière n'influe pas de façon significative sur les résultats.

Publication :

Journal of Banking and Finance (0378-4266)
Novembre 2008, vol. 32, no 11, p. 2423-2432

DOI : https://doi.org/10.34989/swp-2007-40