Nous intégrons la rigidité à la baisse des salaires nominaux à un modèle de type nouveau Keynésien standard à prix et salaires rigides dans lequel la borne du zéro des taux d’intérêt constitue parfois une contrainte. Nous constatons que la rigidité des salaires non seulement réduit la fréquence des épisodes où les taux d’intérêt nominaux atteignent la borne du zéro, mais atténue la gravité des récessions concomitantes.