E31 - Niveau des prix; inflation; déflation
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Monetary Policy Transmission amid Demand Reallocations
Nous analysons la transmission de la politique monétaire au cours des différentes phases d’un épisode de réaffectation de la demande entre les secteurs quand il y a des frictions associées à l’augmentation de la production dans un secteur. La politique monétaire est plus à même de freiner l’inflation quand davantage de secteurs sont en expansion ou devraient l’être dans un avenir rapproché. -
From Micro to Macro Hysteresis: Long-Run Effects of Monetary Policy
Nous explorons les effets à long terme d’un choc de politique monétaire dans un modèle néokeynésien à agents hétérogènes conçu à partir de données microéconomiques. Ces données montrent que les pertes d’emplois entraînent une baisse persistante des revenus individuels en raison de l’érosion des compétences et du désengagement de la main-d’œuvre. -
Does Unconventional Monetary and Fiscal Policy Contribute to the COVID Inflation Surge in the US?
Nous évaluons si les politiques monétaire et budgétaire non conventionnelles mises en œuvre aux États Unis en réponse à la pandémie de COVID-19 ont contribué à la poussée de l’inflation observée de 2021 à 2023. Pour ce faire, nous utilisons différentes méthodes empiriques et nous arrivons à un résultat nul. -
Household Food Inflation in Canada
Nous étudions les taux d’augmentation des prix des aliments pour les ménages canadiens durant des périodes de faible et de forte inflation, soit du quatrième trimestre de 2012 au quatrième trimestre de 2023. Les taux d’inflation ont plus varié d’un ménage à l’autre pendant la récente période de forte inflation. Depuis cette poussée, l’augmentation cumulative des prix des aliments subie par les ménages à faible revenu a dépassé de 2,2 points de pourcentage la hausse ressentie par les ménages ayant les revenus les plus élevés. -
Price Discounts and Cheapflation During the Post-Pandemic Inflation Surge
Nous examinons comment les variations des prix dans un même magasin changent avec l’inflation, et voyons si les ménages en tirent parti pour alléger le fardeau causé par les hausses de prix. Nous constatons que les variations de prix des produits au rabais allègent le fardeau de l’inflation, tandis que la hausse plus rapide des prix des produits bon marché par rapport aux produits similaires plus chers (phénomène que nous appelons « cheapflation ») alourdit ce fardeau. -
Central Bank Digital Currency and Transmission of Monetary Policy
Comment l’introduction d’une monnaie numérique de banque centrale (MNBC) dans l’économie influence-t-elle la transmission de la politique monétaire? Les caractéristiques de cette MNBC ont-elles de l’importance? Nous analysons ces questions au moyen d’un modèle d’équilibre général comportant des rigidités nominales, des frictions relatives à la liquidité et un secteur bancaire dans lequel les banques commerciales sont assujetties à une contrainte de levier d’endettement. -
The Output-Inflation Trade-off in Canada
Nous expliquons comment les modèles économiques de la Banque du Canada rendent compte de l’arbitrage entre la production et l’inflation au pays. Nous présentons de nouvelles estimations de cet arbitrage et les comparons à celles issues des modèles macroéconomiques de la Banque. -
Sources d’inflation durant la pandémie au Canada : une application du modèle de Bernanke et Blanchard
Nous explorons les facteurs derrière la montée de l’inflation au Canada durant la pandémie de COVID-19. Cette analyse s’inscrit dans un vaste effort auquel participent 11 banques centrales, chacune utilisant le modèle de Bernanke et Blanchard (2023) pour cerner les similitudes et les différences entre les économies. -
Markups and Inflation in Oligopolistic Markets: Evidence from Wholesale Price Data
Nous étudions comment l’interaction entre le pouvoir de marché et la rigidité des prix nominaux influe sur la dynamique de l’inflation. Nous constatons que dans un contexte où les marchés sont concentrés, plus les prix sont rigides, moins les chocs de coûts se répercutent sur les prix affichés par les entreprises. Ce résultat implique une pente plus basse de la courbe de Phillips des nouveaux keynésiens.