Dans une étude récente qui tente d'expliquer l'énigme de la prime de risque rattachée aux actions dans le cadre d'un modèle à agent représentatif, Cecchetti, Lam et Mark (2000) écartent l'hypothèse des anticipations rationnelles pour utiliser à sa place l'hypothèse de la distorsion des croyances. L'auteur montre que le pouvoir explicatif du modèle de distorsion des croyances est dû à une incohérence intrinsèque et que tenter de l'éliminer revient à supprimer le pouvoir explicatif du modèle.