The Prudential Toolkit with Shadow Banking
Plusieurs pays exigent désormais des banques ou des fonds du marché monétaire qu’ils imposent aux créanciers à court terme des coûts établis en fonction de la conjoncture pour absorber les tensions financières. Nous étudions ces exigences, dans le cadre d’un ensemble plus large d’outils prudentiels, à l’aide d’un modèle comportant cinq éléments clés : les banques peuvent être confrontées à un état de tensions globales avec des retraits élevés; l’externalité que représentent des ventes d’urgence motive la mise en place de dispositifs réglementaires dont certains dépendent de la conjoncture et d’autres non; les banques peuvent utiliser des technologies propres aux banques parallèles pour contourner la réglementation; les paramètres de ces technologies peuvent être des informations privées; et des renflouements peuvent avoir lieu. Nous caractérisons la politique optimale pour diverses combinaisons de ces éléments et démontrons que la menace d’activités parallèles limite davantage la réglementation qui dépend de la conjoncture que celle qui en est indépendante, en particulier lorsque des informations imparfaites et un engagement limité coexistent. Si un planificateur a des informations imparfaites, cela déclenche des activités parallèles avec une probabilité positive, et les activités parallèles qui épuisent les ressources dans l’état de tensions globales suscitent des renflouements plus importants quand l’engagement est limité, ce qui fait de l’exigence d’imposer des coûts en fonction de la conjoncture un instrument peu efficace.