Pour la période close le 30 septembre 2024, non audité
Contexte du rapport financier trimestriel
La Banque du Canada est la banque centrale du pays. Selon la Loi sur la Banque du Canada, elle a pour mandat de « favoriser la prospérité économique et financière du Canada ». Ses activités et opérations appuient la réalisation de ce mandat et n’ont pas pour objet de générer des revenus ou des profits. La Banque s’emploie à tenir la population canadienne informée de ses politiques, de ses activités et de ses opérations.
Ce rapport a été rédigé conformément à l’article 131.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques et à la Directive sur les normes comptables : GC 5200 Rapports financiers trimestriels des sociétés d’État publiée par le Conseil du Trésor du Canada. Sa rédaction incombe à la direction de la Banque et il a été approuvé par le Comité de la vérification et des finances du Conseil d’administration le 13 novembre 2024.
Ce rapport financier trimestriel doit être lu conjointement avec les états financiers intermédiaires résumés pour le troisième trimestre de 2024 ci-annexés ainsi qu’avec le Rapport annuel 2023 de la Banque. Les renseignements contenus dans le Rapport annuel s’appliquent au trimestre considéré, à moins d’indication contraire dans le présent rapport trimestriel.
Soutenir l’économie et le système financier
Après le début de la pandémie de COVID-19, la Banque a pris des mesures exceptionnelles pour rétablir le bon fonctionnement des marchés financiers et soutenir la reprise économique. En réaction à la forte inflation qui a suivi la réouverture de l’économie canadienne, la Banque a rapidement relevé le taux directeur et entrepris un resserrement quantitatif, qui se caractérise par le non-remplacement des obligations détenues lorsqu’elles arrivent à échéance. Les données continuant de montrer que l’inflation sous-jacente ralentit, la Banque a commencé à abaisser le taux du financement à un jour en juin et poursuit sa politique de normalisation du bilan. Consulter le site Web de la Banque pour en savoir plus sur ces mesures, notamment pour lire les communiqués de presse et les avis aux marchés pertinents.
Gestion du bilan de la Banque
État de la situation financière (En millions de dollars canadiens) |
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Au | 30 septembre 2024 | 31 décembre 2023 | 30 septembre 2023 |
Actif | |||
Prêts et créances | 16 012 | 6 | 5 |
Placements | 242 894 | 292 341 | 288 131 |
Dérivés – conventions d’indemnisation conclues avec le gouvernement du Canada | 19 059 | 23 406 | 34 288 |
Tous les autres éléments d’actif* | 1 068 | 1 023 | 1 207 |
Total de l’actif | 279 033 | 316 776 | 323 631 |
Passif et insuffisance | |||
Billets de banque en circulation | 118 834 | 119 430 | 117 745 |
Dépôts | 165 288 | 196 212 | 199 465 |
Titres vendus dans le cadre de conventions de rachat | 2 852 | 6 638 | 10 581 |
Autres éléments de passif | 337 | 342 | 306 |
Insuffisance | (8 278) | (5 846) | (4 466) |
Total du passif et de l’insuffisance | 279 033 | 316 776 | 323 631 |
* Comprend la trésorerie et les dépôts en monnaies étrangères, les immobilisations et les autres éléments d’actif
Les actifs financiers que détient la Banque découlent du rôle qu’elle assume comme seule autorité habilitée à émettre des billets de banque pour le Canada, ainsi que de ses activités liées à la politique monétaire et au système financier. Les actifs inscrits au bilan de la Banque ont diminué sous l’effet des mesures de resserrement quantitatif qu’elle a prises en raison de l’amélioration des conditions du marché et des résultats économiques. Le total de l’actif de la Banque a baissé de 12 % par rapport au 31 décembre 2023, pour s’établir à 279 033 millions de dollars au 30 septembre 2024. Cette baisse est principalement attribuable aux placements arrivés à échéance.
Les prêts et créances ont augmenté pour s’établir à 16 012 millions de dollars au 30 septembre 2024. Ce solde se compose essentiellement de titres achetés au moyen d’opérations à un jour dans le cadre de conventions de revente. De telles opérations d’achat de titres, au cours desquelles des actifs de qualité sont acquis sur le marché des pensions, sont conformes au cadre de la Banque régissant les opérations sur les marchés et l’octroi de liquidités.
Les placements ont diminué de 17 % par rapport au 31 décembre 2023, pour s’établir à 242 894 millions de dollars au 30 septembre 2024. Cette diminution s’explique surtout par les variations suivantes du portefeuille de placements de la Banque :
- Les titres du gouvernement du Canada, qui comprennent les obligations à rendement nominal et les obligations à rendement réel, ont diminué de 43 224 millions de dollars au cours des neuf premiers mois de l’année. Cette diminution tient en grande partie à l’arrivée à échéance d’obligations. Il s’en est suivi une baisse de 29 975 millions de dollars des obligations du gouvernement du Canada détenues à la juste valeur et de 13 249 millions de dollars des obligations du gouvernement du Canada détenues au coût amorti.
- La Banque effectue des opérations de cession en pension de titres à un jour. Ces opérations permettent aux participants au marché de bénéficier d’une source temporaire de titres du gouvernement du Canada et d’obligations provinciales, et à la Banque d’accroître son offre de titres du gouvernement du Canada. Le volume des opérations de cession en pension de titres a baissé durant les neuf premiers mois de 2024, ce qui a entraîné une diminution de 4 122 millions de dollars des titres prêtés ou vendus dans le cadre de conventions de rachat par rapport au 31 décembre 2023.
Les conventions d’indemnisation conclues avec le gouvernement du Canada, qui sont des dérivés, ont été établies pour indemniser la Banque et lui permettre de soutenir les marchés des obligations du gouvernement fédéral, des provinces et de sociétés. Le gouvernement du Canada indemnise la Banque de toute perte résultant de la vente d’actifs achetés dans le cadre du Programme d’achat d’obligations du gouvernement du Canada, du Programme d’achat d’obligations provinciales et du Programme d’achat d’obligations de sociétés. Par contre, si la Banque réalise des gains lors de la vente de ces actifs, elle les remet au gouvernement. Le solde de 19 059 millions de dollars correspond à la juste valeur des dérivés afférents aux pertes nettes non réalisées sur ces instruments au 30 septembre 2024. Les dérivés ont diminué de 4 347 millions de dollars au cours des neuf premiers mois de l’année, en raison d’une légère baisse des rendements, surtout ceux des obligations à long terme. Ce montant est inclus dans la catégorie « Tous les autres éléments d’actif » dans le graphique ci-dessous.
Les billets de banque en circulation représentent environ 41 % du total du passif de la Banque (37 % au 31 décembre 2023), qui s’établit à 287 311 millions de dollars. La valeur des billets de banque en circulation a diminué légèrement par rapport au 31 décembre 2023, pour se chiffrer à 118 834 millions de dollars au 30 septembre 2024, ce qui reflète les variations saisonnières de la demande de billets.
Les dépôts se composent des dépôts effectués par le gouvernement du Canada, de ceux des membres de Paiements Canada et des autres dépôts. Leur solde a baissé de 16 % par rapport au 31 décembre 2023 pour s’établir à 165 288 millions de dollars au 30 septembre 2024, en raison de la normalisation du bilan qui se poursuit.
Les titres vendus dans le cadre de conventions de rachat ont diminué de 57 % par rapport au 31 décembre 2023. Ils se chiffrent à 2 852 millions de dollars au 30 septembre 2024. Ce passif représente le prix de rachat des titres faisant l’objet d’opérations de cession en pension et d’opérations de cession en pension à un jour. Le Programme d’opérations de cession en pension de titres soutient les marchés de financement essentiels et le bon fonctionnement du marché des titres du gouvernement du Canada. Les opérations de cession en pension à un jour sont effectuées en fonction des besoins. Elles appuient la mise en œuvre efficace de la politique monétaire en retirant des liquidités intrajournalières. Ces retraits viennent s’ajouter aux mécanismes permanents de dépôt et de prêt.
L’insuffisance s’est accentuée pour s’établir à 8 278 millions de dollars au 30 septembre 2024, en raison d’un résultat global négatif de 2 432 millions de dollars pour les neuf premiers mois de l’année. Les résultats non distribués présentent un solde déficitaire de 9 314 millions de dollars au 30 septembre 2024. L’insuffisance tient compte également des sommes suivantes qui l’ont compensée en partie : un capital social autorisé de 5 millions de dollars, une réserve spéciale de 100 millions de dollars, une réserve de réévaluation des placements de 518 millions de dollars et une réserve pour gains actuariels de 413 millions de dollars, selon les chiffres au 30 septembre 2024. Pour en savoir plus sur l’insuffisance, voir la note 10 afférente aux états financiers intermédiaires résumés.
Résultat des opérations
Résultat des opérations (En millions de dollars canadiens) |
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Pour la période de trois mois close le 30 septembre |
Pour la période de neuf mois close le 30 septembre |
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2024 | 2023 | 2024 | 2023 | |
Produits d’intérêts | 964 | 965 | 2 700 | 2 943 |
Charges d’intérêts | (1 523) | (2 260) | (4 772) | (6 918) |
Charges d’intérêts nettes | (559) | (1 295) | (2 072) | (3 975) |
Autres produits | 3 | 3 | 15 | 12 |
Total des pertes avant les charges d’exploitation | (556) | (1 292) | (2 057) | (3 963) |
Total des charges d’exploitation | (176) | (167) | (519) | (498) |
Résultat net | (732) | (1 459) | (2 576) | (4 461) |
Autres éléments du résultat global | 11 | 131 | 144 | 92 |
Résultat global | (721) | (1 328) | (2 432) | (4 369) |
La Banque a enregistré des pertes nettes de 732 millions de dollars et de 2 576 millions de dollars, respectivement, pour les périodes de trois et de neuf mois closes le 30 septembre 2024. Ces pertes sont survenues principalement parce que les intérêts encourus sur les dépôts étaient supérieurs aux intérêts gagnés sur les placements. Ces charges d’intérêts nettes résultent des hausses du taux directeur, qui est passé de 0,25 % au premier trimestre de 2022 à un sommet de 5,00 % au troisième trimestre de 2023, avant d’être abaissé graduellement pour s’établir à 4,25 % au troisième trimestre de 2024. Avec le temps, la Banque reviendra à un résultat net positif. La perte nette qu’elle a enregistrée ne nuit pas à sa capacité de remplir son mandat.
Les produits d’intérêts dépendent des conditions du marché et de leur incidence sur les actifs portant intérêt qui figurent au bilan de la Banque, de même que du volume et de la combinaison de ces actifs. La Banque gagne des intérêts sur ses placements en titres du gouvernement du Canada, ainsi que sur les titres achetés dans le cadre de conventions de revente (le cas échéant) et de programmes d’achat massif d’actifs. Au cours du troisième trimestre et des neuf premiers mois de 2024, les produits d’intérêts ont baissé de 1 million de dollars (ou 0 %) et de 243 millions de dollars (ou 8 %), respectivement, par rapport aux mêmes périodes en 2023. Cette baisse est attribuable à la taille moins importante, en moyenne, du portefeuille de placements portant intérêt détenu par la Banque tout au long de la période, qui a été compensée en partie par une légère hausse du rendement moyen des placements et une augmentation des intérêts gagnés sur les titres achetés dans le cadre de conventions de revente.
Les charges d’intérêts se composent essentiellement des intérêts que doit verser la Banque sur les dépôts qu’elle détient. Durant le troisième trimestre et les neuf premiers mois de 2024, les charges d’intérêts ont diminué de 737 millions de dollars (ou 33 %) et de 2 146 millions de dollars (ou 31 %), respectivement, par rapport aux périodes correspondantes en 2023, en raison surtout d’un plus faible volume moyen de dépôts pendant la période.
Les charges d’exploitation pour le troisième trimestre et les neuf premiers mois de 2024 ont augmenté de 9 millions de dollars (ou 5 %) et de 21 millions de dollars (ou 4 %), respectivement, par rapport aux périodes correspondantes en 2023. Cette augmentation est principalement attribuable à une hausse des frais de personnel et des coûts associés à la technologie et aux télécommunications, mais est en partie compensée par une baisse des charges relatives à la production et au traitement des billets de banque, ainsi qu’à la recherche sur ceux-ci, et des autres charges d’exploitation.
- Les frais de personnel se sont accrus de 23 millions de dollars (ou 30 %) et de 51 millions de dollars (ou 20 %) durant le troisième trimestre et les neuf premiers mois de 2024, respectivement, comparativement aux mêmes périodes en 2023, sous l’effet de ce qui suit :
- Les coûts salariaux ont progressé de 16 millions de dollars (ou 8 %) durant les neuf premiers mois de 2024 en raison de la dotation de postes qui permettront à la Banque de s’acquitter de ses grandes fonctions, dont la nouvelle fonction de supervision des paiements de détail. Le rajustement annuel de la rémunération a également contribué à cette progression.
- Les coûts liés aux régimes d’avantages du personnel et les autres frais de personnel ont augmenté de 35 millions de dollars (ou 62 %) durant les neuf premiers mois de 2024, principalement à cause de la hausse des coûts actuels liés aux régimes à prestations définies de la Banque et des primes plus élevées associées au régime de soins médicaux du personnel. Les avantages du personnel futurs liés aux régimes de pension à prestations définies ont augmenté à la suite d’une modification du taux d’actualisation (le taux d’intérêt utilisé pour calculer la valeur actuelle des prestations de pension futures des employés)1. Ce taux est ajusté dans le calcul en fonction des variations des taux d’intérêt du marché.
- Les charges relatives à la production et au traitement des billets de banque ainsi qu’à la recherche sur les billets ont diminué de 13 millions de dollars (ou 81 %) et de 25 millions de dollars (ou 83 %) au cours du troisième trimestre et des neuf premiers mois de 2024, respectivement, par rapport aux mêmes périodes de l’exercice précédent. Cette diminution tient au plus faible volume de billets imprimés, lequel varie d’une année à l’autre en fonction du plan de production annuelle et de la demande du marché.
- Les coûts associés à la technologie et aux télécommunications ont augmenté de 4 millions de dollars (ou 14 %) et de 10 millions de dollars (ou 12 %) au cours du troisième trimestre et des neuf premiers mois de 2024, respectivement, par rapport aux périodes correspondantes en 2023. Cette augmentation s’explique par les efforts que la Banque continue de déployer pour renforcer la résilience de ses systèmes de technologie de l’information et par les coûts liés à la construction de son nouveau système de supervision des paiements de détail.
- Les autres charges d’exploitation ont diminué de 3 millions de dollars (ou 17 %) et de 11 millions de dollars (ou 20 %) au cours du troisième trimestre et des neuf premiers mois de 2024, respectivement, par rapport aux mêmes périodes en 2023. Cette diminution tient principalement à la fin, en 2023, du contrat d’impartition des opérations pour le Bureau des biens non réclamés, la Banque ayant opté pour des solutions internes en 2024.
Les autres éléments du résultat global pour la période de neuf mois close le 30 septembre 2024 se chiffrent à 144 millions de dollars. Ils comprennent un gain de 89 millions de dollars attribuable aux réévaluations des régimes à prestations définies de la Banque, lesquelles résultent principalement d’une augmentation de la juste valeur des actifs des régimes et des hausses des taux d’actualisation2. Ils comprennent également une augmentation de 55 millions de dollars de la juste valeur du placement de la Banque en actions de la Banque des Règlements Internationaux.
Le résultat global pour la période de neuf mois close le 30 septembre 2024 affiche une perte de 2 432 millions de dollars, en raison surtout de la perte nette de 2 576 millions de dollars enregistrée durant cette période.
Perspectives pour 2024
Plan de la Banque pour 2024 (En millions de dollars canadiens) |
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Budget de 2024 | Prévisions pour 2024 | |||
Pour l’exercice clos le 31 décembre | $ | % | $ | % |
Frais de personnel | 379 | 54 | 407 | 57 |
Billets de banque – Recherche, production et traitement | 13 | 2 | 10 | 2 |
Coûts afférents aux immeubles | 34 | 5 | 37 | 5 |
Technologie et télécommunications | 122 | 17 | 124 | 17 |
Amortissements | 74 | 10 | 69 | 10 |
Autres charges d’exploitation | 85 | 12 | 67 | 9 |
Total des dépenses | 707 | 100 | 714 | 100 |
C’est la dernière année de la mise en application du Plan stratégique 2022-2024 de la Banque, intitulé Remplir notre promesse. Le cadre de gestion financière de la Banque permet de prendre des décisions relatives à la répartition des ressources pour atteindre les objectifs de l’institution et atténuer les risques auxquels elle est exposée d’une manière prudente sur le plan budgétaire3.
Les prévisions pour 2024, qui s’élèvent à 714 millions de dollars, sont supérieures de 7 millions de dollars au budget de 2024. Cette augmentation est due à la hausse des frais de personnel prévus, attribuable principalement à l’accroissement des coûts actuels liés aux régimes de pension à prestations définies de la Banque.
Les frais de personnel continuent de représenter la part la plus importante des charges de l’institution, tandis que les coûts de production des billets de banque devraient diminuer en raison des réserves existantes. Les autres charges comprennent les coûts associés à l’amélioration des systèmes et outils pour soutenir les opérations de la Banque, pérenniser sa résilience et la préparer pour l’avenir. Elles comprennent aussi les coûts engagés pour remplir les nouvelles grandes fonctions de l’institution, poursuivre sa transformation numérique et atténuer les risques auxquels elle est exposée.
Points saillants et faits nouveaux d’ordre opérationnel
Voici les principaux changements en matière de personnel, de fonctionnement et de programmes qui sont survenus depuis le 30 juin 2024.
Conseil de direction et Conseil d’administration
Il n’y a eu aucun changement dans la composition du Conseil de direction ou du Conseil d’administration durant le trimestre.
Fonctionnement et programmes
Après la fin du troisième trimestre, la Banque a mis fin au Programme d’opérations de cession en pension de titres et lancé le Programme de prêt de titres pour soutenir la liquidité du marché des titres du gouvernement du Canada.
La Banque a annoncé deux baisses de 25 points de base du taux directeur le 24 juillet 2024 et le 4 septembre 2024, puis une baisse supplémentaire de 50 points de base le 23 octobre 2024.
Analyse des risques
Les risques financiers sont analysés en détail dans les notes afférentes aux états financiers pour l’exercice clos le 31 décembre 2023. De plus, la note 4 afférente aux états financiers intermédiaires résumés pour la période close le 30 septembre 2024 donne de l’information à jour sur les risques financiers.
États financiers intermédiaires résumés
- 1. Les avantages du personnel futurs sont principalement des prestations de pension que les employés ont acquises durant leurs années de service à la Banque, mais qu’ils recevront plus tard, soit à leur retraite ou après leur départ de l’institution. Plusieurs hypothèses sont utilisées pour estimer ces avantages, dont le taux d’actualisation – un taux d’intérêt servant à calculer la valeur actuelle des prestations de pension futures. Les taux d’actualisation servant au calcul des coûts liés aux régimes de pension et aux autres régimes se situaient entre 5,0 et 5,1 % pour 2023, et à 4,6 % pour les neuf premiers mois de 2024. Cette baisse se traduira par une hausse des coûts liés aux régimes d’avantages du personnel pour 2024, toutes choses étant égales par ailleurs.[←]
- 2. L’obligation au titre des prestations définies est évaluée au moyen du taux d’actualisation en vigueur à la fin de la période. Le taux applicable à l’obligation au titre des prestations définies se situait entre 4,3 et 4,8 % au 30 septembre 2024 (à 4,6 % au 31 décembre 2023). Pour en savoir plus, voir la note 9 dans les états financiers intermédiaires résumés.[←]
- 3. Les prévisions de la Banque à l’égard de ses opérations ne comportent pas de projections relatives au résultat net et à la situation financière. De telles projections nécessiteraient la formulation d’hypothèses sur les taux d’intérêt, lesquelles pourraient être interprétées comme des indications quant à l’orientation future de la politique monétaire.[←]