Preferences, Monetary Policy and Household Inflation

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L’inflation subie par les ménages peut être décomposée en trois termes – la dépense nominale, les quantités réelles et les préférences des ménages – à l’aide d’une unité de mesure (money pump cost) proposée par Echenique, Lee et Shum (2011). Je quantifie l’incidence de l’évolution des préférences des ménages sur les taux d’inflation des ménages en me fondant sur 11 ans de données recueillies à l’aide de lecteurs de codes barres pour 11 000 ménages américains. J’analyse ensuite l’effet de la politique monétaire sur l’inflation subie par les ménages au moyen des chocs de politique monétaire définis par Nakamura et Steinsson (2018). Je constate que les chocs liés aux annonces de politique monétaire se répercutent sur l’inflation subie par les ménages à travers leurs dépenses et leurs préférences pendant 12 mois à compter du moment où ils se produisent. Quant aux chocs liés aux annonces de taux des fonds fédéraux, ils prennent 13 à 24 mois pour se répercuter sur l’inflation à travers les mêmes canaux. Les résultats portent à croire que les changements de préférences des ménages jouent un rôle important dans la dynamique de l’inflation du côté des ménages.

DOI : https://doi.org/10.34989/swp-2024-45