The Macroeconomic Implications of Coholding

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Aux États-Unis, 30 % des ménages sont considérés comme emprunteurs-épargnants, c’est-à-dire qu’ils empruntent sur leurs cartes de crédit alors qu’ils détiennent des actifs liquides. Une riche distribution des positions du patrimoine brut en résulte, laquelle sous-tend la distribution du patrimoine net souvent utilisée pour calibrer les modèles macroéconomiques. Nous montrons l’importance des positions du patrimoine brut – au-delà de leur utilité dans le calcul du patrimoine net – pour déterminer comment les ménages consomment, épargnent et remboursent leurs dettes à la suite de l’augmentation de leur revenu. Nous utilisons un modèle quantitatif qui illustre les situations d’emprunt-épargne sur la base de données et dont les résultats correspondent aux propensions marginales observées empiriquement à consommer, à épargner et à rembourser les dettes. Le modèle fait ressortir que les transferts budgétaires sont plus efficaces pour stimuler la demande lorsqu’ils ciblent les ménages dont le patrimoine brut est faible plutôt que ceux dont les liquidités nettes sont faibles. Les mesures d’allégement de dette sont, quant à elles, moins efficaces dans l’ensemble à court terme, mais donnent lieu à une importante croissance de la consommation à long terme.

DOI : https://doi.org/10.34989/swp-2024-16