Nous étudions comment l’interaction entre le pouvoir de marché et la rigidité des prix nominaux influe sur la dynamique de l’inflation. Nous constatons que dans un contexte où les marchés sont concentrés, plus les prix sont rigides, moins les chocs de coûts se répercutent sur les prix affichés par les entreprises. Ce résultat implique une pente plus basse de la courbe de Phillips des nouveaux keynésiens.