Labor Market Shocks and Monetary Policy

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Nous mettons au point un modèle néokeynésien à agents hétérogènes intégrant un marché du travail frictionnel avec recherche d’emploi en cours d’emploi. Notre objectif est d’étudier de façon quantitative les implications positives et normatives des transitions d’employeur à employeur pour l’inflation. Nous constatons que ces transitions ont contribué de façon importante aux différentes dynamiques d’inflation observées durant les reprises qui ont suivi la Grande Récession et la pandémie de COVID-19. Bien que la dynamique du chômage ait été similaire dans les deux cas, les transitions d’employeur à employeur et l’inflation ont été moins marquées pendant la reprise post-pandémie. La politique monétaire optimale exige une forte réponse positive face aux fluctuations des transitions d’employeur à employeur. Par conséquent, les banques centrales devraient aborder différemment les reprises durant lesquelles la dynamique de ces transitions diffère malgré une dynamique de chômage similaire.

DOI : https://doi.org/10.34989/swp-2023-52