Résultats de l’enquête du 2e trimestre de 2023 | Vol. 4.2 | 30 juin 2023

La présente enquête a été menée du 8 au 15 mai 2023. Des entrevues de suivi ont été réalisées du 23 au 31 mai 2023.

Vue d’ensemble

  • Les attentes d’inflation aux horizons d’un an et de deux ans ont encore une fois diminué. Elles restent toutefois bien au-dessus de leurs niveaux prépandémiques. Les consommateurs s’attendent à ce que la croissance des prix de certains biens ralentisse à mesure que les pressions sur les chaînes d’approvisionnement s’atténueront.
  • Certains répondants continuent de croire que le coût élevé des logements et l’augmentation des dépenses publiques contribuent beaucoup à maintenir l’inflation au-dessus de sa cible. La hausse du coût de la vie est la plus grande préoccupation des participants. Ce facteur, combiné aux taux d’intérêt élevés, continue de limiter les dépenses de la plupart des ménages.
  • Les propriétaires qui prévoient renouveler leur prêt hypothécaire d’ici deux ans et qui s’attendent à une hausse marquée de leurs versements seront probablement enclins à réduire leurs dépenses. En revanche, beaucoup de ménages à faible revenu n’achètent déjà que des produits essentiels et ont peu de marge de manœuvre pour couper davantage dans leurs dépenses.
  • Même s’ils sont préoccupés par le coût de la vie et le renouvellement de leur prêt hypothécaire, certains ménages commencent à croire que le pire est passé. La moitié des répondants continue de s’attendre à une récession dans la prochaine année. Cela dit, la confiance des consommateurs quant à l’avenir de l’économie s’est améliorée, de pair avec la diminution de leurs attentes d’inflation.
  • Les consommateurs pensent aussi que les taux d’intérêt vont baisser dans les 12 prochains mois par rapport au niveau où ils se situaient lors des entrevues. Selon eux, ce recul atténuera les contraintes auxquelles les gens se heurtent lorsqu’ils obtiennent du crédit dans un contexte de taux d’intérêt élevés. Jumelées à une forte immigration – qui stimule la demande de logements –, les attentes de taux moins élevés poussent les consommateurs à croire que les prix sur le marché de l’habitation augmenteront au cours de la prochaine année.
  • Les travailleurs restent confiants quant à leur situation d’emploi. La probabilité perçue de perte d’emploi a chuté pour revenir à son niveau d’avant la pandémie. De plus, certains travailleurs affirment que leur charge de travail est plus élevée par rapport à la même date l’an passé. Les attentes relativement à la croissance des salaires se maintiennent près des sommets enregistrés dans l’enquête.

Les attentes d’inflation à court terme continuent de baisser, mais demeurent élevées

Les attentes d’inflation aux horizons d’un an et de deux ans ont encore une fois baissé. Elles demeurent toutefois élevées et au-dessus de la fourchette cible de maîtrise de l’inflation de la Banque du Canada (graphique 1). Ce constat est le même lorsqu’on exclut les participants dont les réponses aux différentes questions sur l’inflation ne sont pas cohérentes1. Les consommateurs s’attendent à ce que l’inflation diminue. Dans une entrevue de suivi, un participant a dit : « L’inflation ralentit, elle se stabilise. »

Graphique 1 : Les attentes d’inflation à court terme sont élevées, mais reviennent à des niveaux plus normaux

Les attentes quant à la croissance des prix de certains biens – comme les aliments, l’essence et les automobiles – ont baissé par rapport à leur sommet. Cela pourrait découler du fait que les gens sont maintenant moins nombreux à penser que les problèmes de chaîne d’approvisionnement sont la principale cause de la forte inflation (graphique 2). Les consommateurs ont également déclaré voir plus souvent des ventes promotionnelles, surtout dans les épiceries, après n’en avoir vu que très peu au cours des derniers trimestres.

Graphique 2 : Les consommateurs sont moins nombreux à croire que l’inflation reste élevée à cause des problèmes de chaîne d’approvisionnement

Même si les attentes relatives à la croissance des prix de certains biens ont fléchi, les consommateurs continuent de dire qu’ils sentent les effets des prix élevés pour un large éventail de biens et de services – y compris l’épicerie, les divertissements et la restauration. Qui plus est, les attentes quant à la croissance des coûts des logements dans la prochaine année se maintiennent près de leurs sommets (graphique 3). À ce sujet, un répondant a déclaré que « les loyers montent, montent et montent ».

Graphique 3 : Les attentes quant à la croissance des loyers restent élevées

Les Canadiens pensent que le retour à un taux d’inflation plus normal et semblable à celui d’avant la pandémie se fera lentement (graphique 1). Bon nombre d’entre eux croient que l’inflation reste forte à cause de facteurs nationaux, comme les tensions sur le marché du travail et les dépenses publiques élevées.

La plupart des consommateurs voient l’inflation comme étant très élevée en ce moment, c’est-à-dire au-dessus de 5 % (graphique 4, figure a). Comme ils s’attendent à ce qu’elle revienne lentement à un niveau normal, on peut penser qu’ils croient qu’elle persistera2.

À long terme, les attentes d’inflation des consommateurs restent dans la fourchette cible, alors qu’à l’horizon de cinq ans, elles sont un peu en deçà de leur moyenne. De plus, une grande proportion des répondants continue de prévoir une déflation (graphique 4, figure d)3. Par ailleurs, les gens anticipent une volatilité des prix de certains produits, comme l’essence, ce qui accroît l’incertitude quant au niveau d’inflation à long terme. Selon un répondant à l’enquête, « il semble que les prix de certains articles ont commencé à monter de nouveau après avoir baissé, et ces hausses pourraient se généraliser ».

Graphique 4 : La plupart des gens continuent de penser que l’inflation est très élevée

Graphique 4 : La plupart des gens continuent de penser que l’inflation est très élevée

Perceptions de l’inflation courante : Selon vous, quel a été le taux d’inflation (de déflation) au cours des 12 derniers mois?
Attentes d’inflation pour chaque horizon considéré : Selon vous, quel sera le taux d’inflation (de déflation)? (Distribution des réponses)

Les consommateurs croient que les effets de la forte inflation et des récentes hausses de taux d’intérêt s’estompent

La plus grande préoccupation des répondants est l’effet du coût élevé de la vie, surtout des hauts prix à l’épicerie (graphique 5). Certains craignent que l’inflation ait érodé la valeur de leur fonds de pension. D’autres affirment ne plus pouvoir rien faire en réponse au coût élevé de la vie. Un répondant a dit : « On n’a plus de moyens pour diminuer nos dépenses. »

Graphique 5 : Le coût de la vie est de loin la plus grande préoccupation des consommateurs

En outre, beaucoup de gens sont préoccupés par la valeur de leurs actifs financiers. Durant les entrevues de suivi, certains répondants – en particulier ceux provenant d’un ménage bien nanti – ont dit que ces craintes sont causées par les taux d’intérêt plus élevés et l’incertitude entourant la croissance économique. « À cause des taux plus élevés, la bourse a chuté et la valeur de mes REER est aussi en train de descendre », a déclaré l’un d’eux.

Les taux d’intérêt élevés pèsent aussi sur les finances des consommateurs, et leurs effets sont plus marqués pour les propriétaires qui ont un prêt hypothécaire à taux variable. Un répondant a dit : « Le taux variable de notre prêt hypothécaire est passé de 2,6 à 6 %. C’est une grosse augmentation. On ne peut plus aller au restaurant ou en vacances parce qu’on doit payer notre hypothèque. » Les propriétaires qui prévoient renouveler leur prêt hypothécaire d’ici deux ans et qui s’attendent à une hausse marquée de leurs versements sont plus susceptibles que les autres de réduire leurs dépenses (encadré 1).

Encadré 1 : Les finances des emprunteurs hypothécaires pourraient se détériorer après le renouvellement de leur prêt

Les taux d’intérêt élevés continuent d’avoir des répercussions sur de nombreux consommateurs, mais les emprunteurs hypothécaires pourraient faire face à un stress financier supplémentaire après le renouvellement de leur prêt.

Lorsqu’on leur a demandé de penser à leurs versements hypothécaires après le renouvellement de leur prêt, la plupart des répondants ont dit s’attendre à une augmentation du montant à payer (graphique 1-A). Ceux qui renouvelleront leur prêt au cours des deux prochaines années prévoient une plus forte hausse de leurs versements que ceux dont le renouvellement se fera plus tard.

Graphique 1-A : La majorité des détenteurs de prêt hypothécaire s’attendent à une hausse de leurs versements après le renouvellement de leur prêt

La plupart des détenteurs de prêt hypothécaire croient qu’ils pourront effectuer ces versements plus élevés, mais devront en conséquence réduire davantage leurs dépenses non essentielles. Cette confiance pourrait être la conséquence d’une hausse de revenus. En effet, les répondants qui ont renouvelé leur prêt récemment ou qui prévoient le faire d’ici deux ans ont fait état d’une croissance plus rapide de leurs revenus au cours de la dernière année comparativement aux autres répondants. Ils sont aussi plus susceptibles que les autres de chercher un nouvel emploi ou un emploi additionnel. En même temps, ils prennent des mesures pour atténuer les effets des versements plus élevés lors de leur renouvellement : la majorité réduit ses dépenses et rembourse son capital plus rapidement (graphique 1-B).

Les propriétaires qui s’attendent à ce que leurs versements hypothécaires augmentent considérablement auront probablement davantage tendance à dépenser moins – avant ou après le renouvellement de leur prêt. Ils pourraient également réduire le montant qu’ils épargnent ou prolonger la période d’amortissement du prêt. Ceux qui ne s’attendent qu’à de faibles augmentations, en revanche, seront plus enclins à absorber le choc et à ne prendre aucune mesure à ce sujet.

Nous avons demandé aux propriétaires quel type de prêt hypothécaire ils prévoient choisir lors de leur renouvellement. Ceux dont la date de renouvellement est plus rapprochée ont dit être plus susceptibles d’opter pour un prêt à taux fixe à court terme, tandis que ceux dont la date de renouvellement est plus éloignée se disent plus enclins à arrêter leur choix sur un prêt à taux fixe à long terme. Ces résultats cadrent avec le fait que les consommateurs prévoient une baisse des taux d’intérêt au cours des 12 prochains mois.

Graphique 1-B : La plupart des détenteurs de prêt hypothécaire prévoient réduire leurs dépenses et rembourser leur capital plus rapidement pour composer avec des versements plus élevés

Les consommateurs ont encore beaucoup d’incertitudes par rapport à la croissance économique du pays. La moitié des répondants à l’enquête croient qu’une récession surviendra dans les 12 prochains mois. Dans beaucoup de cas, ceux qui prévoient une récession s’attendent aussi à ce que l’inflation soit élevée dans la prochaine année4.

Malgré les effets des taux d’intérêt et de l’inflation plus élevés, les consommateurs sont un peu moins nombreux qu’au trimestre précédent à croire que le Canada se dirige vers une récession (graphique 6). Voici ce qu’un des répondants a déclaré : « Je sens que l’économie va aller de mieux en mieux et je ne pense pas qu’on va avoir une récession. » De plus, certains consommateurs semblent considérer que le pire est passé (graphique 7). Comparativement aux dernières enquêtes, ils sont moins nombreux à :

  • croire que la forte inflation aura des effets négatifs sur leurs dépenses
  • dire que ce n’est pas un bon moment pour faire des achats importants
  • penser que les conditions de crédit vont se resserrer dans les 12 prochains mois

Ces résultats donnent à penser que de plus en plus de Canadiens jugent que les perspectives commencent à s’améliorer.

Graphique 6 : Moins de répondants qu’au dernier trimestre sont d’avis qu’une récession est probable

Graphique 7 : Les consommateurs sont de moins en moins pessimistes

Ce regain de confiance est surtout évident dans les attentes des consommateurs à l’égard du marché du logement. En effet, les attentes relatives aux prix des logements ont augmenté par rapport aux creux observés dans la seconde moitié de 2022 (graphique 8). Les résultats montrent que la proportion de répondants susceptibles de déménager, de vendre leur logement ou d’en acheter un nouveau se situe au même niveau que la moyenne historique ou au-dessus (graphique 9). Cet optimisme pourrait être lié à la baisse des attentes quant aux taux d’intérêt. La forte demande des immigrants sur le marché du logement pourrait aussi y être pour quelque chose (encadré 2).

Graphique 8 : Les attentes relatives aux prix des logements commencent à augmenter

Graphique 9 : L’activité sur le marché du logement reste forte

Encadré 2 : Pour beaucoup de nouveaux arrivants, l’achat d’un logement est une priorité

La plupart des nouveaux arrivants – c’est-à-dire les résidents non permanents et ceux qui sont arrivés au Canada au cours des cinq dernières années – louent un logement durant leur première année au pays, mais bon nombre d’entre eux prévoient devenir propriétaires. Comparativement à d’autres acheteurs potentiels, les nouveaux arrivants sont moins enclins à chercher une maison individuelle. Ils comptent en outre acheter à une date plus éloignée dans le temps, et ce peu importe leur âge. La différence entre le taux d’accession à la propriété des immigrants à leur arrivée et celui des personnes nées au Canada est importante, mais l’écart se réduit rapidement. Le taux d’accession à la propriété des immigrants qui sont au Canada depuis environ dix ans et celui des personnes nées au Canada sont comparables (graphique 2-A).

Graphique 2-A : Une grande proportion d’immigrants devient propriétaire dix ans après son arrivée au pays

Les nouveaux arrivants sont plus susceptibles que d’autres d’avoir un revenu plus faible par ménage. Pour pouvoir accéder au marché du logement, ils doivent donc épargner une plus grande partie de leur revenu. Ils sont d’ailleurs plus enclins à avoir plusieurs emplois et à vouloir épargner plus au cours de la prochaine année par rapport à aujourd’hui en vue d’effectuer des achats importants, comme un logement (graphique 2-B). De plus, les nouveaux arrivants – peu importe leur âge – pensent que la croissance de leurs dépenses sera plus faible par rapport à la croissance de leurs revenus.

Par ailleurs, les nouveaux immigrants sont plus nombreux à changer d’emploi et de logement que les autres répondants à l’enquête. Les changements de logement sont étroitement liés aux changements d’emploi, surtout chez les nouveaux arrivants. Toutefois, pour les travailleurs qui ont récemment immigré au Canada, le besoin de déménager est rarement une raison pour changer d’emploi. On peut donc en conclure que, dans le cas des nouveaux immigrants, un haut taux de changement d’emploi entraîne un haut taux de changement de logement, et non le contraire.

Graphique 2-B : Les nouveaux arrivants prévoient épargner davantage durant la prochaine année qu’à l’heure actuelle

Les consommateurs restent confiants quant à l’emploi

Les travailleurs continuent d’être confiants vis-à-vis du marché du travail. La probabilité d’un départ volontaire demeure élevée, tandis que celle d’une perte d’emploi a baissé pour s’établir plus près de son niveau d’avant la pandémie. Durant les entrevues de suivi, tous les répondants ont dit que le marché de l’emploi continue de très bien se porter. Le fait qu’après plusieurs hausses de taux d’intérêt ils perçoivent le marché du travail comme étant sain pourrait aussi expliquer pourquoi ils sont moins pessimistes quant aux perspectives économiques ce trimestre-ci par rapport aux précédents.

Par ailleurs, environ quatre travailleurs sur dix affirment que leur charge de travail est plus élevée qu’à la même période en 2022 (graphique 10). Dans leurs réponses, ils ont le plus souvent attribué ce changement à des responsabilités accrues, ce qui peut être interprété comme étant une progression naturelle de leur carrière. Cependant, la deuxième raison la plus fréquemment invoquée est un manque de personnel et une demande plus forte pour les biens et services offerts par leur entreprise. Ces réponses donnent à penser que certains employeurs pourraient avoir besoin de main-d’œuvre supplémentaire pour répondre à la demande. L’augmentation de la charge de travail peut s’expliquer en partie par le fait que les répondants travaillent plus d’heures au total en ce moment par rapport à l’an passé. Néanmoins, même ceux qui travaillent moins d’heures font état d’une charge de travail plus élevée (graphique 11). Bien que cette hausse puisse signifier des pénuries de main-d’œuvre – signe d’un marché du travail tendu –, elle pourrait aussi être le résultat d’efforts de la part des employeurs pour baisser leurs coûts en réduisant leurs effectifs ou en choisissant de ne pas embaucher en dépit d’une demande accrue.

Graphique 10 : Les consommateurs affirment que leur charge de travail est plus élevée que l’an passé

Graphique 10 : Les consommateurs affirment que leur charge de travail est plus élevée que l’an passé

Comparativement à la même période l’an dernier, diriez-vous que votre charge de travail a augmenté, diminué ou est demeurée la même? Selon vous, quels facteurs ont contribué à l’augmentation de votre charge de travail au cours de la dernière année?

Graphique 11 : Les gens qui travaillent moins d’heures font aussi état d’une charge de travail accrue

Les attentes des travailleurs du secteur public quant à la croissance des salaires ont continué de monter. Celles des travailleurs du secteur privé ont un peu baissé, mais demeurent élevées (graphique 12). Ces attentes, qui s’établissent près du sommet enregistré dans l’enquête, reflètent probablement un taux de roulement de la main-d’œuvre qui reste élevé, car les changements d’emploi exercent des pressions haussières sur les salaires. Certains travailleurs cherchent un revenu additionnel pour faire face aux effets des taux d’intérêt plus élevés et de la hausse du coût de la vie. Cela dit, la proportion de personnes occupant plusieurs emplois reste inférieure à la moyenne historique. Les détenteurs d’un prêt hypothécaire à taux variable sont plus enclins que les autres à chercher un revenu additionnel soit en changeant d’emploi soit en travaillant plus d’heures (graphique 13).

Graphique 12 : Dans tous les secteurs, les attentes relatives à la croissance des salaires restent près de leurs sommets

Graphique 13 : Les détenteurs d’un prêt hypothécaire à taux variable sont plus enclins que les autres à chercher un revenu additionnel


  1. 1. Les consommateurs « cohérents » sont ceux qui donnent des réponses cohérentes aux différentes questions sur les attentes d’inflation. Les recherches montrent qu’on obtient de ces répondants une meilleure prévision de l’inflation par rapport à ceux qui donnent des réponses incohérentes. Voir S. Miller et P. Sabourin (2023), What Consistent Responses on Future Inflation by Consumers Can Reveal, document d’analyse du personnel 2023-7, Banque du Canada.[]
  2. 2. Les perceptions des consommateurs concernant l’inflation courante jouent un rôle prépondérant dans leurs attentes d’inflation future. Voir N. Rai et P. Sabourin (2023), Why Consumers Disagree about Future Inflation, document d’analyse du personnel 2023-11, Banque du Canada.[]
  3. 3. Bon nombre de ceux qui s’attendent à une déflation à long terme croient que les prix à la consommation baisseront à mesure que l’économie se remettra des chocs temporaires. Pour des précisions, voir l’encadré 1 de l’Enquête sur les attentes des consommateurs au Canada — Quatrième trimestre de 2022.[]
  4. 4. Cette attente reflète une croyance des consommateurs selon laquelle une inflation élevée et une récession sont des situations négatives qui vont de pair. Voir Rai et Sabourin (2023).[]

L’enquête sur les attentes des consommateurs au Canada recueille l’opinion des ménages au sujet de l’inflation, du marché du travail et de leur situation financière. Des précisions sur le questionnaire et les réponses obtenues sont présentées dans le site Web de la Banque du Canada. Les résultats de l’enquête constituent un condensé des opinions exprimées par les répondants et ne reflètent pas forcément le point de vue de la Banque du Canada.

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