The Macroeconomic Effects of Portfolio Equity Inflows
Nous démontrons que les flux entrants de portefeuille d’actions peuvent avoir des effets expansionnistes sur le produit intérieur brut (PIB) et l’inflation s’ils ne sont pas compensés par la politique monétaire. Nous utilisons un instrument d’analyse structurelle résiduelle pour estimer ces investissements en supposant une arrivée vraisemblablement exogène des capitaux dans des fonds communs de placement dont le portefeuille regroupe un ensemble hétérogène de pays. Dans les pays où les taux de change sont fixes, le PIB augmente pour au moins deux ans à la suite d’une entrée de capitaux exogène, laquelle contribue à cette augmentation jusqu’à hauteur de 0,8 % après 18 mois. Cela s’explique par des hausses des investissements et des exportations, phénomène qui, dans le cas des exportations, est incompatible avec les mécanismes standard de transfert des dépenses. Dans les pays où les taux de change sont flottants, le PIB se maintient sensiblement aux mêmes niveaux qu’avant le choc causé par l’entrée de capitaux exogène, et ce, grâce à un relèvement des taux d’intérêt.