La Banque du Canada a salué aujourd’hui la parution du rapport final sur ses pratiques en matière de transparence découlant de l’examen pilote approfondi mené par le Fonds monétaire international (FMI). À cette occasion, elle a également publié sa réponse officielle aux grandes recommandations formulées dans ce rapport concernant ce qu’elle pourrait faire pour améliorer davantage sa transparence.
Au printemps dernier, une équipe de mission du FMI constituée d’experts indépendants a examiné les pratiques de la Banque en matière de transparence en s’appuyant sur la dernière version du code du FMI pour la transparence des banques centrales. Cet examen reposait sur cinq piliers, soit la gouvernance, les politiques, les opérations, les résultats et les relations officielles. L’équipe de mission s’est entretenue avec des représentants du personnel et de la direction à l’échelle de la Banque, ainsi qu’avec un large éventail de parties prenantes, y compris des membres du milieu universitaire, de groupes de réflexion et du Parlement, de même que des participants aux marchés et des journalistes.
« J’aimerais remercier sincèrement le FMI d’avoir entrepris cet examen de nos pratiques de transparence, et les membres de l’équipe de mission d’avoir rempli leur devoir avec rigueur. Je suis aussi reconnaissant envers nos nombreuses parties prenantes pour leur généreuse disponibilité et la franchise de leurs commentaires, a souligné le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem. Nous avons été heureux de participer à cet examen pilote, et les recommandations qui en découlent nous seront très utiles. Nous appuyons le code du FMI pour la transparence des banques centrales et espérons que d’autres banques centrales seront encouragées à l’utiliser. »
Tout au long de son examen, l’équipe de mission a reconnu que la Banque du Canada constitue une référence en matière de transparence et que ses pratiques sont globalement conformes aux pratiques élargies et complètes dans ce domaine, telles que définies dans le code pour la transparence des banques centrales. Le FMI a de plus indiqué que les parties prenantes voient la Banque comme une institution publique ouverte, dynamique et transparente.
Tout particulièrement, dans son rapport, le FMI décrit le cadre de politique monétaire de la Banque comme complet, transparent et compréhensible. Il y souligne que la Banque fait depuis longtemps figure de référence en ce qui a trait aux communications concernant la politique monétaire en publiant régulièrement des informations claires et compréhensibles sur son cadre de politique, ses décisions et ses opérations. L’utilisation qu’elle fait des nouveaux outils et canaux de communication, et son écoute active des parties prenantes comptent également au nombre des forces mises en évidence par le FMI.
Dans sa réponse, la Banque indique qu’elle publiera un résumé détaillé de ses délibérations sur la politique monétaire après chaque annonce du taux directeur à compter de janvier 2023. Des précisions sur cette nouvelle publication seront diffusées dans les prochains mois.
La Banque a aussi convenu d’améliorer la transparence de ses fonctions de gestion des risques et d’audit, et d’accentuer ses efforts pour communiquer avec le public de façon plus générale, et en langage simple, au sujet des enjeux de stabilité financière.
« Nous savons qu’en faisant preuve de transparence, nous pouvons aider tous les Canadiens à comprendre le comment et le pourquoi de ce que nous faisons – et leur confiance envers nous en dépend, a expliqué le gouverneur Macklem. Bien que ce soit toujours important, ce l’est tout particulièrement à l’heure où nous nous attachons à ramener l’inflation à la cible de 2 %. »