More Money for Some: The Redistributive Effects of Open Market Operations
Les opérations d’open market font partie des instruments les plus couramment utilisés par les banques centrales pour mener la politique monétaire. Toutefois, on comprend mal comment elles peuvent toucher les ménages de manière inégale selon la composition de leur portefeuille et leur richesse.
J’étudie la transmission de la politique monétaire par la voie des opérations d’open market et les implications de ces dernières sur différents ménages en fonction de leur richesse. Dans mon modèle, des ménages hétérogènes épargnent en détenant des espèces et des obligations d’État et ont des besoins aléatoires en liquidités. Je montre que les opérations d’open market qui augmentent l’offre d’obligations d’État sont associées à une hausse des taux d’intérêt nominaux et de l’activité économique.
L’augmentation de l’offre d’obligations permet aux ménages de mieux répondre à de futurs besoins en liquidités. Elle améliore aussi l’efficacité des transactions entre ménages, ce qui réduit les inégalités. De plus, ce type d’opérations d’open market entraîne une redistribution de la richesse des riches vers les pauvres ainsi qu’accroît la consommation et le bien-être des ménages moins bien nantis.