Deux fois par an, la Banque du Canada effectue une enquête auprès d’experts en gestion des risques. Ces experts donnent leur avis sur les risques pesant sur le système financier canadien dans leur domaine respectif, sur la résilience du système, ainsi que sur les tendances naissantes en matière de pratiques et de produits financiers. Les résultats permettent de comparer les avis et les travaux d’analyse de la Banque avec des opinions externes, en plus d’aider le personnel de l’institution à trouver de nouveaux sujets de recherche et d’analyse.

L’enquête du printemps, menée entre le 22 février et le 12 mars 2021 auprès de 56 répondants, comportait, en plus des questions récurrentes, un nouvel ensemble de questions portant sur le secteur de l’immobilier commercial.

Points saillants

  • Les répondants ont indiqué que, depuis l’enquête de l’automne 2020, le risque qu’un choc perturbe le fonctionnement du système financier a :
    • diminué à court terme, mais;
    • augmenté à moyen terme.
    Ils continuent tout de même d’avoir confiance dans la résilience du système financier.
  • Selon eux, les trois principaux risques pesant sur le système financier canadien sont :
    • une erreur de politique budgétaire ou monétaire;
    • un cyberincident;
    • une hausse rapide de l’inflation.
  • S’agissant de l’immobilier commercial, les répondants croient que les sous-secteurs des commerces de détail, des bureaux et des hôtels comportent des risques plus élevés que ceux des logements multifamiliaux et des installations industrielles.
  • L’exposition relative la plus élevée des répondants concerne, selon eux, le sous-secteur des logements multifamiliaux, suivi de ceux des bureaux, des installations industrielles et des commerces de détail. Les catégories d’actifs liées à l’immobilier commercial auxquelles ils sont exposés le plus sont :
    • les prêts hypothécaires;
    • la propriété directe d’actifs immobiliers.
  • Dans l’année suivant l’enquête, ils prévoient :
    • d’accroître légèrement leur exposition aux sous-secteurs des logements multifamiliaux et des installations industrielles;
    • de réduire légèrement leur exposition aux sous-secteurs des commerces de détail, des bureaux et des hôtels.

Risques pesant sur le système financier

Risque global perçu et confiance

Les répondants sont d’avis que la probabilité que survienne un choc susceptible de perturber le fonctionnement du système financier a légèrement diminué à court terme (moins d’un an) comparativement à il y a six mois (graphique 1). Ils attribuent cette amélioration à :

  • l’efficacité des mesures de soutien monétaires et budgétaires;
  • la progression de la vaccination anti‑COVID.

Graphique 1 : Variation du risque à court terme que survienne un choc susceptible de perturber le fonctionnement du système financier

Graphique 1 : Variation du risque à court terme que survienne un choc susceptible de perturber le fonctionnement du système financier

Nota : Les répondants indiquent à quel point les risques ont changé au cours des six derniers mois. L'indice de la variation du risque mesure la variation moyenne signalée, et non le niveau de risque. Les pondérations de cet indice sont les suivantes : baisse importante : -2 points; légère baisse : -1 point; niveau inchangé : 0 point; légère hausse : 1 point; hausse importante : 2 points. Il n'y a pas eu d'enquête sur le système financier au printemps 2020 en raison de la pandémie de COVID‑19.
Source : Enquête de la Banque du Canada sur le système financier – Printemps 2021

À moyen terme (de un à trois ans), l’indice de la variation du risque est plus bas qu’à l’automne 2020, car moins de répondants ont signalé une hausse importante de ce risque (graphique 2). Ceux qui ont déclaré une augmentation du risque ont soulevé les points suivants :

  • l’incertitude entourant les mesures de soutien monétaires et budgétaires;
  • la latitude réduite des autorités publiques pour réagir aux chocs futurs;
  • les préoccupations au sujet de l’inflation.

Des différences notables ont été observées entre les types de répondants :

  • Les banques estiment que les risques à moyen terme ont diminué.
  • Les gestionnaires d’actifs sont d’avis que les risques ont augmenté de plus de la moyenne pour l’ensemble des répondants.

Graphique 2 : Variation du risque à moyen terme que survienne un choc susceptible de perturber le fonctionnement du système financier

Graphique 2 : Variation du risque à moyen terme que survienne un choc susceptible de perturber le fonctionnement du système financier

Nota : Les répondants indiquent à quel point les risques ont changé au cours des six derniers mois. L'indice de la variation du risque mesure la variation moyenne signalée, et non le niveau de risque. Les pondérations de cet indice sont les suivantes : baisse importante : -2 points; légère baisse : -1 point; niveau inchangé : 0 point; légère hausse : 1 point; hausse importante : 2 points. Il n'y a pas eu d'enquête sur le système financier au printemps 2020 en raison de la pandémie de COVID‑19.
Source : Enquête de la Banque du Canada sur le système financier – Printemps 2021

Malgré tout, 96 % des répondants sont au minimum « plutôt sûrs » que le système financier canadien restera résilient (graphique 3). Ils présentent souvent comme arguments à l’appui de cette conviction l’efficacité des mesures de soutien monétaires et budgétaires et l’amélioration de la liquidité des marchés.

Graphique 3 : Confiance dans la capacité du système financier de résister dans l’éventualité d’un événement grave

Graphique 3 : Confiance dans la capacité du système financier de résister dans l’éventualité d’un événement grave

Nota : Les pondérations de l'indice de confiance sont les suivantes : pas du tout sûr : 0 point; pas très sûr : 1 point; plutôt sûr : 2 points; très sûr : 3 points; absolument sûr : 4 points. Il n'y a pas eu d'enquête sur le système financier au printemps 2020 en raison de la pandémie de COVID‑19.
Source : Enquête de la Banque du Canada sur le système financier – Printemps 2021

Les risques les plus importants

Les répondants à l’enquête devaient classer par ordre d’importance les trois risques qui, à leur avis, auraient les retombées les plus négatives sur le fonctionnement du système financier canadien, si jamais ils se matérialisaient (graphique 4). Ils devaient faire de même pour les trois risques qui auraient l’incidence la plus grande sur les activités de leur organisation (graphique 5). Dans le cadre d’une évaluation systémique des risques, il est important de connaître ceux qui pèsent sur les activités d’une organisation. En effet, le système financier canadien étant fortement interconnecté, toute perturbation ou difficulté au sein d’une organisation peut se propager rapidement aux autres.

Nouvelle méthode de classement

Dans les enquêtes précédentes, nous avions seulement agrégé le nombre total de mentions pour chaque risque, peu importe leur classement. Cette fois-ci, nous avons instauré un indice de risque, qui prend en compte le classement attribué à chaque risque1. Cette approche reflète mieux l’avis des répondants à l’égard des différents risques. Dans le graphique 4 et le graphique 5, nous avons recalculé toutes les données historiques sur les risques en utilisant cette nouvelle méthode.

Voici les trois risques pour le système financier considérés comme les plus importants par les participants à l’enquête du printemps 2021 :

  1. une erreur de politique budgétaire ou monétaire;
  2. un cyberincident;
  3. une hausse rapide de l’inflation.

Selon l’indice de risque – mesure pondérée de la fréquence à laquelle les risques sont classés par les participants –, ces trois risques ont enregistré la plus forte hausse comparativement à l’enquête de l’automne 2020. La pandémie de COVID‑19 et la hausse des défaillances dans le secteur des ménages et le secteur des sociétés ne figurent plus parmi les trois principaux risques aux yeux des répondants; ils se trouvent maintenant au quatrième et sixième rang, respectivement.

Graphique 4 : Principaux risques pour le système financier

Graphique 4 : Principaux risques pour le système financier

Nota : Les pondérations de l'indice de risque sont les suivantes : premier choix : 3 points; deuxième choix : 2 points; troisième choix : 1 point. Il n'y a pas eu d'enquête sur le système financier au printemps 2020 en raison de la pandémie de COVID‑19.
Source : Enquête de la Banque du Canada sur le système financier – Printemps 2021

Voici les trois risques considérés comme les plus importants par les participants à l’enquête du printemps 2021 pour ce qui est des activités de leur organisation :

  1. un cyberincident – ce risque a obtenu le plus haut indice de risque auprès des banques, des compagnies d’assurance et des infrastructures de marchés financiers;
  2. une chute de prix dans l’immobilier résidentiel ou commercial;
  3. une réduction de la liquidité de marché – ce risque a obtenu le plus haut indice de risque auprès des gestionnaires d’actifs et des fonds de pension.

Graphique 5 : Principaux risques pour votre organisation

Graphique 5 : Principaux risques pour votre organisation

Nota : Les pondérations de l'indice de risque sont les suivantes : premier choix : 3 points; deuxième choix : 2 points; troisième choix : 1 point. Il n'y a pas eu d'enquête sur le système financier au printemps 2020 en raison de la pandémie de COVID‑19.
Source : Enquête de la Banque du Canada sur le système financier – Printemps 2021

Le secteur de l’immobilier commercial

Nous avons profité de l’enquête du printemps 2021 pour essayer de mieux comprendre les risques pesant sur le secteur de l’immobilier commercial. Nous avons demandé aux participants :

  • leur avis concernant la probabilité qu’un changement marqué survienne à court terme dans la valeur des actifs de chaque sous-secteur;
  • dans quelle mesure ils craignent qu’un tel changement ait des répercussions négatives sur le système financier en général.

L’enquête s’intéresse aussi aux facteurs qui continueront d’influer sur le secteur de l’immobilier commercial, une fois que l’économie se sera rétablie.

Afin de mieux comprendre les risques systémiques, nous avons demandé aux répondants de nous indiquer :

  • leur degré d’exposition au secteur de l’immobilier commercial;
  • comment ils comptent changer leur exposition dans l’année suivant l’enquête.

Les risques pesant sur le secteur de l’immobilier commercial

Pour les questions sur le secteur de l’immobilier commercial, nous avons défini les risques à court terme comme étant ceux qui pèsent actuellement sur le secteur. Les risques à long terme correspondent à ceux qui pourraient persister au-delà de la reprise post‑pandémie.

Selon les répondants, il est assez probable que les sous-secteurs des commerces de détail, des bureaux et des hôtels fassent l’objet d’un changement marqué de la valeur des actifs à court terme (graphique 6). En revanche, ils estiment comme peu probable qu’un tel changement survienne dans les sous-secteurs des logements multifamiliaux et des installations industrielles. Cela pourrait témoigner des effets inégaux de la pandémie sur ces différents sous-secteurs.

Graphique 6 : Probabilité que survienne un changement marqué de la valeur des actifs à court terme

Graphique 6 : Probabilité que survienne un changement marqué de la valeur des actifs à court terme

Nota : L'indice de risque est établi à partir des pondérations suivantes : très probable : 4 points; assez probable : 3 points; plutôt probable : 2 points; peu probable : 1 point; totalement improbable : 0 point.
Source : Enquête de la Banque du Canada sur le système financier – Printemps 2021

Même si certains sous-secteurs présentent des risques élevés d’un changement marqué de la valeur des actifs, la plupart des répondants sont peu préoccupés que celui-ci ait des répercussions sur le système financier en général (graphique 7). Les banques se disent préoccupées d’un changement qui causerait des défaillances et des pertes sur prêts.

Graphique 7 : Niveau de préoccupation à l’égard d’un changement marqué de la valeur des actifs qui aurait des répercussions négatives

Graphique 7 : Niveau de préoccupation à l’égard d’un changement marqué de la valeur des actifs qui aurait des répercussions négatives

Nota : L'indice de risque est établi à partir des pondérations suivantes : très préoccupé : 4 points; assez préoccupé : 3 points; quelque peu préoccupé : 2 points; légèrement préoccupé : 1 point; pas de tout préoccupé : 0 point.
Source : Enquête de la Banque du Canada sur le système financier – Printemps 2021

Les répondants se soucient à long terme des mêmes sous-secteurs de l’immobilier commercial, à savoir les commerces de détail, les bureaux et les hôtels (graphique 8).

Graphique 8 : Niveau de préoccupation à long terme à l'égard des sous-secteurs de l'immobilier commercial

Graphique 8 : Niveau de préoccupation à long terme à l'égard des sous-secteurs de l'immobilier commercial

Nota : L'indice de risque est établi à partir des pondérations suivantes : très préoccupé : 4 points; assez préoccupé : 3 points; quelque peu préoccupé : 2 points; légèrement préoccupé : 1 point; pas de tout préoccupé : 0 point. Source : Enquête de la Banque du Canada sur le système financier – Printemps 2021

Les répondants ont indiqué que les principales causes de leurs préoccupations à long terme (graphique 9) sont :

  1. le ralentissement économique généralisé;
  2. l’évolution du comportement des consommateurs;
  3. le télétravail et l’apprentissage à distance.

Graphique 9 : Les plus grands risques à long terme pour le secteur de l’immobilier commercial

Graphique 9 : Les plus grands risques à long terme pour le secteur de l’immobilier commercial

Nota : L'ordre des facteurs est basé sur un indice pondéré (premier choix : 3 points; deuxième choix : 2 points; troisième choix : 1 point).
Source : Enquête de la Banque du Canada sur le système financier – Printemps 2021

Exposition au secteur de l’immobilier commercial

Pour chaque sous-secteur de l’immobilier commercial, les répondants ont indiqué leur degré d’exposition de façon qualitative (c.-à-d. très, assez, quelque peu, légèrement ou pas du tout exposés), ce qui rend impossible la comparaison de leur exposition en valeur absolue. Les réponses fournissent tout de même de précieuses indications sur l’ampleur de l’exposition au secteur de l’immobilier commercial des divers participants.

Les logements multifamiliaux représentent le sous-secteur auquel les répondants sont exposés le plus – 39 % d’entre eux se disent très ou assez exposés. Viennent ensuite les sous-secteurs des bureaux, des installations industrielles et des commerces de détail. Tous les répondants ont signalé une faible exposition (voire aucune) au sous-secteur des hôtels (figure 1). L’exposition aux sous-secteurs varie considérablement selon le type de répondant. Ce sont les banques et les fonds de pension qui présentent le degré d’exposition le plus élevé :

  • Les fonds de pension sont exposés à la plupart des segments du secteur de l’immobilier commercial. Leur plus forte exposition concerne le sous-secteur des bureaux (70 % d’entre eux sont très ou assez exposés).
  • Les banques sont les plus fortement exposées au sous-secteur des logements multifamiliaux (75 % d’entre elles sont très ou assez exposées).

Figure 1 : Exposition aux sous-secteurs de l’immobilier commercial

Figure 1 : Exposition aux sous-secteurs de l’immobilier commercial

Gestionnaires d’actifs Fonds de pension Banques Autre
Commerces de détail Quelque exposé Assez exposé Assez exposé Pas du tout exposé
Bureaux Quelque exposé Très exposé Assez exposé Légèrement exposé
Hôtel Pas du tout exposé Légèrement exposé Légèrement exposé Pas du tout exposé
Longements multifamiliaux Quelque exposé Assez exposé Très exposé Légèrement exposé
Installations industrielles Quelque exposé Assez exposé Quelque exposé Légèrement exposé

Pas du tout exposé

Très exposé

Nota : La catégorie « Autre » comprend des institutions financières n’acceptant pas de dépôts, des infrastructures de marchés financiers, des compagnies d’assurance, des émetteurs de titres de dette, des institutions publiques et des coopératives de crédit. Les répondants devaient choisir une option parmi cinq; c’est la réponse moyenne qui est illustrée.
Source : Enquête de la Banque du Canada sur le système financier – Printemps 2021

Les répondants ont également indiqué la nature de leur exposition au secteur de l’immobilier commercial par le biais de catégories d’actifs. La plus forte exposition (figure 2) est à l’égard :

  • des prêts hypothécaires – 36 % des répondants se sont dits très ou assez exposés;
  • de la propriété directe d’actifs immobiliers – 23 % des répondants ont mentionné qu’ils sont très ou assez exposés.

Les expositions relatives moyennes les plus élevées reviennent aux banques et aux fonds de pension. Les banques sont plus fortement exposées :

  • aux prêts hypothécaires – 75 % des répondants considéraient qu’ils étaient très exposés;
  • aux prêts aux sociétés immobilières commerciales – 50 % des répondants ont indiqué qu’ils étaient très exposés.

Les fonds de pension sont plus fortement exposés :

  • à la propriété directe d’actifs immobiliers – 70 % des répondants ont mentionné avoir une exposition très ou assez élevée;
  • aux autres fonds investissant dans des actifs immobiliers – 50 % des répondants ont signalé une exposition très ou assez élevée.

Figure 2 : Exposition au secteur de l’immobilier commercial par le biais de catégories d’actifs

Figure 2 : Exposition au secteur de l’immobilier commercial par le biais de catégories d’actifs

Gestionnaires d’actifs Fonds de pension Banques Autre
Prêts hypothécaires Assez exposé Assez exposé Très exposé Assez exposé
Autres fonds investissant dans des actifs immobiliers Quelque peu exposé Assez exposé Assez exposé Légèrement exposé
Propriété directe d’actifs immobiliers Quelque peu exposé Assez exposé Quelque peu exposé Légèrement exposé
Fiducies de placement immobilier Assez exposé Quelque peu exposé Assez exposé Légèrement exposé
Prêts aux sociétés immobilières commerciales Pas du tout exposé Légèrement exposé Très exposé Légèrement exposé
Titres de dette négociables d’entreprises liées au secteur de l’immobilier commercial Assez exposé Quelque peu exposé Légèrement exposé Pas du tout exposé
Participation dans des entreprises liées au secteur de l’immobilier commercial Légèrement exposé Assez exposé Pas du tout exposé Légèrement exposé

Pas du tout exposé

Très exposé

Nota : La catégorie « Autre » comprend des institutions financières n’acceptant pas de dépôts, des infrastructures de marchés financiers, des compagnies d’assurance, des émetteurs de titres de dette, des institutions publiques et des coopératives de crédit. Les répondants devaient choisir une option parmi cinq; c’est la réponse moyenne qui est illustrée.
Source : Enquête de la Banque du Canada sur le système financier – Printemps 2021

Gestion des risques pesant sur le secteur de l’immobilier commercial

Les répondants ont également mentionné qu’ils comptent ajuster leur exposition dans chaque sous-secteur de l’immobilier commercial dans l’année suivant l’enquête (graphique 10) :

  • en réduisant leur exposition aux sous-secteurs présentant des risques plus élevés, comme les commerces de détail et les bureaux;
  • en augmentant leur exposition aux sous-secteurs comportant de plus faibles risques, comme les logements multifamiliaux et les installations industrielles.

Présentant la plus forte exposition relative au sous-secteur des bureaux et à celui des commerces de détail, les fonds de pension envisagent d’adopter une approche différente, soit :

  • en diminuant considérablement leur exposition au sous-secteur des commerces de détail;
  • en apportant seulement de petits changements à leur exposition au sous-secteur des bureaux.

Pour leur part, les gestionnaires d’actifs comptent effectuer leur plus grand changement au niveau du sous-secteur des bureaux, mais leur exposition à ce dernier est relativement basse.

Graphique 10 : Variation de l'exposition aux sous-secteurs d'ici un an

Graphique 10 : Variation de l'exposition aux sous-secteurs d'ici un an

* Seuls les répondants exposés à chaque sous-secteur ont été pris en compte dans les calculs.
Nota : L'indice de la variation de l'exposition est établi à partir des pondérations suivantes : baisse importante : -2 points; légère baisse : -1 point; niveau inchangé : 0 point; légère hausse : 1 point; hausse importante : 2 points.
Source : Enquête de la Banque du Canada sur le système financier – Printemps 2021

  1. 1. Nous calculons une moyenne pondérée pour chaque risque, après avoir attribué trois points au premier risque choisi par chaque répondant, deux points au second et un point au troisième.[]

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