Imperfect Banking Competition and Macroeconomic Volatility: A DSGE Framework

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Le secteur bancaire est généralement dominé par une poignée de grands joueurs. En raison de cette concurrence imparfaite, les banques peuvent appliquer une majoration aux taux d’intérêt de leurs prêts, ce qui fait monter les coûts d’emprunt des entreprises. Et si elles augmentent cette majoration en cas de choc économique négatif, les effets de ce choc seront amplifiés. Il est donc important de comprendre comment les banques ajustent la majoration des taux d’intérêt de leurs prêts en réponse aux chocs macroéconomiques.

À l’aide d’un modèle d’équilibre général dynamique et stochastique, je révèle un nouveau mécanisme derrière la variation de la majoration du taux d’intérêt des prêts dans le temps. Lorsque le rendement attendu d’un investissement en capital augmente, les entreprises sont plus disposées à emprunter pour financer leur achat, laissant supposer qu’elles sont alors moins sensibles au taux des prêts. Les banques qui détiennent un pouvoir de marché réagissent donc à cette demande de prêts insensible aux prix en augmentant la majoration qu’elles appliquent à leurs taux.

Je constate que les banques ajustent la majoration des taux d’intérêt de leurs prêts différemment en fonction des chocs macroéconomiques. Après un choc restrictif de politique monétaire, l’ajustement se fait à la hausse, ce qui accroît la volatilité macroéconomique. Par contre, les chocs de productivité n’ont pas une incidence aussi claire sur la majoration, car leur durée est un facteur déterminant.

DOI : https://doi.org/10.34989/swp-2021-12