La Grande Récession et la pandémie qui sévit présentement ont attiré l’attention sur la contrainte qu’impose la valeur plancher des taux d’intérêt nominaux.
Nous étudions l’effet de causalité des variations des taux hypothécaires sur les dépenses des consommateurs, le remboursement de leurs dettes et leurs défauts de paiement durant des périodes où la politique monétaire est soit expansionniste soit restrictive au Canada. L’identification de l’effet de causalité est facilitée par le fait que les prêts hypothécaires à taux fixe à court terme (le produit le plus populaire du marché hypothécaire canadien) doivent être renouvelés à des intervalles préétablis selon les taux d’intérêt en vigueur sur le marché.
Nous présentons une nouvelle classe de modèles vectoriels autorégressifs (VAR) à paramètres variables dans le temps dans laquelle les innovations structurelles désignées explicitement peuvent influer – simultanément et en décalage – sur la dynamique de la constante et des coefficients autorégressifs.
Les théories habituelles sur l’ajustement des prix sont fondées sur le problème des entreprises à produit unique. Elles pourraient donc ne pas convenir à l’analyse de la dynamique des prix au sein d’une économie composée d’entreprises multiproduits.
Quels sont les effets de l’offre de titres d’État à rendement nominal sur la macroéconomie? Pour répondre à cette question, nous étudions la courbe de rendement à partir d’un modèle de rééquilibrage de portefeuilles dans lequel l’inflation est déterminée en fonction d’une règle de taux d’intérêt.
Dans un monde toujours plus numérique, les émetteurs privés de monnaies numériques risquent d’entraver la capacité des banques centrales à stabiliser l’économie. En maintenant l’attractivité des monnaies de banque centrale parmi les instruments de paiement de l’ère numérique, la monnaie de banque centrale numérique pourrait aider à préserver la souveraineté monétaire des États.
Il est peu probable que l’amélioration de la conduite de la politique monétaire soit ce qui motive le plus les banques centrales à émettre leur propre monnaie numérique. Bien que certains avancent qu’une monnaie numérique de banque centrale permettrait d’instaurer des systèmes de transfert plus complexes ou d’abaisser les taux d’intérêt en dessous de la valeur plancher, nous constatons que ces avantages pourraient s’avérer mineurs ou difficiles à concrétiser.
Dans cette note, nous étudions l’effet des baisses des taux hypothécaires sur les habitudes de dépense en biens durables et de remboursement de dettes des emprunteurs.
Nous analysons le financement monétaire des transferts budgétaires (l’hélicoptère monétaire) dans deux modèles simples de type néo-keynésien : un modèle classique où la totalité de la monnaie ne porte pas intérêt, et un autre, plus réaliste, doté de réserves portant intérêt.
La plupart des modèles de prévisions macroéconomiques ne tiennent pas compte du risque de crise, soit le risque d’une baisse marquée et soudaine du produit intérieur brut (PIB). Pourtant, les décideurs se préoccupent de ce type de risque extrême étant donné les coûts socioéconomiques substantiels qui en découleraient.