Notes analytiques du personnel
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Corporate investment and monetary policy transmission in Canada
Quand les taux d’intérêt varient de façon inattendue, les petites entreprises modifient nettement leur taux d’investissement. Les grandes entreprises, elles, ont une réaction plus modérée. Ce constat donne à penser que les conditions financières sont un important canal de transmission de la politique monétaire et que les caractéristiques des entreprises peuvent nous aider à mieux comprendre les fluctuations de leurs investissements. -
Production potentielle au Canada : réévaluation de 2020
Après la crise de la COVID-19, la croissance de la production potentielle devrait se stabiliser à environ 1,2 %, ce qui est inférieur à la croissance moyenne de 1,8 % observée de 2010 à 2018. Le profil de croissance a été revu à la baisse par rapport à celui établi lors de la réévaluation d’avril 2019. Comme l’évolution de la pandémie est inconnue, ces estimations sont empreintes d’une plus grande incertitude que dans les années précédentes. -
Le taux neutre au Canada : mise à jour de 2020
Le taux d’intérêt neutre est important pour les banques centrales, car il aide à mesurer l’orientation de la politique monétaire. En nous fondant sur les plus récentes données, nous présentons des estimations actualisées du taux neutre canadien, dont les facteurs fondamentaux devraient être grandement touchés par la pandémie de COVID-19. -
L’annonce de la facilité d’achat d’acceptations bancaires : étude événementielle sur fond de COVID‑19
La Banque du Canada a lancé la facilité d’achat d’acceptations bancaires (FAAB) pour s’assurer que le marché des acceptations bancaires pourrait continuer à bien fonctionner durant la crise financière provoquée par la pandémie de COVID‑19. Nous nous penchons dans la présente étude sur l’effet qu’a eu l’annonce du lancement de cette facilité sur les rendements des acceptations bancaires négociées sur le marché secondaire. Nous constatons que les écarts de rendement de ces instruments ont baissé de 15 points de base le jour de l’annonce, et de jusqu’à 70 points de base sur une période plus longue. En nous appuyant sur un cadre d’analyse économétrique, nous quantifions l’effet de l’annonce et confirmons les thèses préliminaires qui avaient été présentées dans la livraison de 2020 de la Revue du système financier de la Banque. -
Canadian stock market since COVID‑19: Why a V-shaped price recovery?
Entre le 19 février et le 23 mars 2020, le marché boursier canadien a chuté sous l’effet des graves répercussions économiques de la COVID-19. À la fin de l’été cependant, il avait déjà regagné une bonne partie du terrain perdu, ce qui en a amené beaucoup à se demander si les investisseurs n’étaient pas trop optimistes. Notre étude montre que, malgré cette préoccupation, les cours actuels des actions des sociétés inscrites à la Bourse de Toronto cadrent avec les baisses observées depuis le début de l’année dans les prévisions de bénéfices. De plus, le niveau de ces cours concorde avec le retour du taux d’actualisation à son niveau d’avant la pandémie. -
Security and convenience of a central bank digital currency
Une monnaie numérique de banque centrale (MNBC) anonyme sous forme de jetons présenterait certains risques de sécurité pour les utilisateurs. Ces risques tiennent aux méthodes d’agrégation, au rôle des jetons comme intermédiaire des échanges et à la concurrence entre les fournisseurs de solutions d’agrégation. -
Que révèlent les données à haute fréquence des réseaux de paiement sur les dépenses et l’inflation à l’heure de la COVID‑19?
L’indice des prix à la consommation (IPC) – la mesure officielle de l’inflation –, qui est basé sur un panier fixe établi avant la pandémie de COVID-19, ne reflète peut-être pas tout à fait la situation actuelle des consommateurs. Nous avons fait équipe avec Statistique Canada pour mettre au point un indice plus représentatif en temps de pandémie, en fondant les pondérations sur des données transactionnelles en temps réel et des résultats d’enquête. -
The Canadian corporate investment gap
Les investissements des entreprises ont été plus bas que prévu au Canada et à l’étranger depuis la crise financière de 2007-2009. Cet écart se reflète dans les autres décisions financières des sociétés, celles-ci ayant en effet accru leurs liquidités et versements de dividendes et diminué leurs émissions d’obligations et d’actions. -
Ce que la pandémie nous a appris sur la résilience des fonds obligataires
Les stratégies de gestion de la liquidité auxquelles recourent les gestionnaires de fonds – soutenues par les mesures des pouvoirs publics – ont contribué à limiter la hausse des demandes de rachat de parts des fonds obligataires engendrées par la pandémie de COVID-19 et à éviter une nouvelle détérioration de la liquidité des marchés obligataires. Les fonds obligataires se sont néanmoins retrouvés avec moins de réserves de liquidités, ce qui pourrait augmenter leur vulnérabilité s’ils devaient encore répondre à d’autres demandes de rachats massifs.