G14 - Information et efficience du marché; études de cas
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Markets Look Beyond the Headline
Bon nombre de rapports et d’analyses portent surtout sur l’effet de surprise causé par la publication de nouvelles données économiques (inflation globale, croissance du PIB réel, taux de chômage, etc.). Or, nous constatons que les nouvelles qui font les manchettes sont loin d’expliquer à elles seules les fluctuations des prix sur les marchés après la diffusion de nouvelles informations. En fait, les marchés réagissent en général plus fortement aux nouvelles imprévues qui ne se trouvent pas dans les gros titres (composition de la croissance du PIB, qualité des emplois créés, révisions apportées aux données antérieures, etc.). Il est donc essentiel de suivre l’incidence de ce type d’informations le jour de leur diffusion pour pouvoir analyser comment les marchés interprètent les nouvelles données économiques et y réagissent. -
Have Liquidity and Trading Activity in the Canadian Corporate Bond Market Deteriorated?
Depuis 2010, la liquidité des obligations de sociétés s’est améliorée, en moyenne, tandis que les activités de négociation de ces titres sont demeurées stables. Nous constatons que la liquidité et les activités de négociation des obligations plus risquées ou des obligations émises par les entreprises des divers secteurs ont aussi été stables. Cependant, la liquidité et les activités de négociation des obligations émises par les banques se sont accrues. Si nous observons des épisodes de détérioration de la liquidité ou des activités de négociation, ceux-ci ont été de courte durée. -
Have Liquidity and Trading Activity in the Canadian Provincial Bond Market Deteriorated?
Ces dernières années, la liquidité du marché secondaire des obligations des provinces canadiennes a préoccupé bon nombre de participants au marché. Nous constatons une légère détérioration d’une variable d’approximation de l’écart acheteur-vendeur depuis 2010. Par contre, une variable d’approximation de l’incidence sur les prix et des mesures de la valeur des transactions, du nombre de transactions et du taux de rotation sont restées stables ou se sont améliorées durant cette même période. Ce constat se vérifie tant pour les obligations émises par diverses provinces que pour des obligations d’âge et de taille variés. Le cas des obligations émises par l’Alberta est intéressant : après la chute des cours pétroliers en 2014 2015, la province a augmenté ses emprunts sur le marché obligataire et vu sa note de crédit abaissée. Pourtant, les opérations portant sur les obligations de cette province ont fortement augmenté. Nous considérons que, dans l’ensemble, nos résultats tendent à démontrer la résilience du marché des obligations provinciales. -
The BoC-BoE Sovereign Default Database Revisited: What’s New in 2018?
Jusqu’à tout récemment, peu d’efforts étaient consacrés à l’évaluation systématique des différents types de défauts souverains ainsi qu’au calcul de la valeur nominale globale des engagements qu’ils représentent. Afin de remédier à cette lacune, le Groupe chargé de la notation du crédit de la Banque du Canada a développé une base de données exhaustive de défauts souverains, qui se trouve sur le site Internet de la Banque et qui sera dorénavant mise à jour en partenariat avec la Banque d’Angleterre. -
Customer Liquidity Provision in Canadian Bond Markets
Dans cette note analytique, nous évaluons la prépondérance du service de liquidité rendu par les investisseurs institutionnels sur le marché obligataire canadien. Nous constatons que cette pratique n’est pas courante au Canada. Le service de liquidité assuré par les clients des courtiers s’observe plus fréquemment dans le cas des obligations peu liquides, les jours où le coût de la liquidité est déjà élevé et ceux où le volume des transactions est important. Selon notre interprétation, ce service représente pour les courtiers canadiens une source de liquidité supplémentaire, qu’ils n’utilisent qu’au besoin, étant donné le coût qui s’y rattache. -
Order Flow Segmentation, Liquidity and Price Discovery: The Role of Latency Delays
Les bourses ralentissent volontairement les flux d’exécution des ordres en y introduisant des délais de traitement ou « ralentisseurs ». Les partisans de ce mécanisme avancent que celui-ci protège les teneurs de marché contre l’arbitrage de place pratiqué par les opérateurs à haute fréquence; leurs détracteurs, eux, font valoir que ces délais favorisent l’effacement des cours (quote fading) auquel les teneurs de marché peuvent se livrer. Nous construisons un modèle faisant intervenir sur un marché fragmenté des opérateurs informés avec, d’un côté, une bourse où l’on gère un carnet d’ordres conventionnel et, de l’autre, une bourse qui introduit des délais dans le traitement des ordres de marché. -
High-Frequency Trading and Institutional Trading Costs
Au moyen de données relatives au marché des contrats à terme sur obligations du Canada, nous examinons les interactions entre les opérateurs qui pratiquent la négociation à haute fréquence et les investisseurs institutionnels qui prennent d’importantes positions sur ces contrats. Contrairement aux conclusions d’études récentes, nos résultats indiquent que les opérateurs à haute fréquence jouent le rôle de petits fournisseurs de liquidité, et nous rejetons l’hypothèse selon laquelle ils auraient recours à la stratégie de prédation que constitue le parasitisme (back running). -
Speed Segmentation on Exchanges: Competition for Slow Flow
La bourse canadienne Alpha TSX a instauré en 2015, dans le cadre de l’adoption d’un nouveau modèle, un délai de traitement (« ralentisseur ») des ordres négociables et un barème de droits inversé. Rien n’indique que ce nouveau modèle a eu une incidence sur les mesures des coûts de transaction à l’échelle du marché ou qu’il a contribué notablement à segmenter les flux d’ordres de détail en les détournant d’autres plateformes de négociation canadiennes qui appliquent un modèle de tarification teneur-preneur.