Dans cette note, nous étudions une fonction d’utilité qui dépend du temps de loisir et de la consommation, en tenant compte de la persistance des habitudes, et dont la forme a) est compatible avec une croissance équilibrée à long terme, b) permet d’atteindre les nombres d’heures travaillées constatés dans les données à l’état stationnaire et c) est conforme aux données microéconométriques relatives à l’élasticité de substitution intertemporelle et à l’élasticité de l’offre de travail de Frisch.