High-Frequency Trading and Institutional Trading Costs

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Dernière mise à jour : décembre  2020

Au moyen de données relatives au marché des contrats à terme sur obligations du Canada, nous examinons les interactions entre les opérateurs qui pratiquent la négociation à haute fréquence et les investisseurs institutionnels qui prennent d’importantes positions sur ces contrats. Contrairement aux conclusions d’études récentes, nos résultats indiquent que les opérateurs à haute fréquence jouent le rôle de petits fournisseurs de liquidité, et nous rejetons l’hypothèse selon laquelle ils auraient recours à la stratégie de prédation que constitue le parasitisme (back running). Nous appliquons une approche quasi expérimentale à des observations remontant au mois de novembre 2011, alors qu’un certain nombre d’opérateurs à haute fréquence faisaient leur entrée sur ce marché, et procédons à une étude événementielle fondée sur la méthode des doubles différences. Nos résultats montrent qu’une concurrence accrue de ces opérateurs réduit à la fois le décalage lié à l’exécution des transactions, les écarts de taux effectifs et l’incidence à court terme sur les prix pour les investisseurs institutionnels actifs sur ce marché.

 

DOI : https://doi.org/10.34989/swp-2018-8