Global Real Activity for Canadian Exports: GRACE

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Les chiffres des exportations canadiennes tendent à décevoir depuis la Grande Récession. L’apparent décalage entre les exportations observées et la mesure de la demande étrangère utilisée par la Banque du Canada a constitué une incitation à rechercher une autre mesure. En nous appuyant sur un modèle factoriel dynamique et un grand nombre d’indicateurs économiques internationaux (près de 300), nous estimons la demande extérieure de biens et de services canadiens. La nouvelle mesure — GRACE (pour Global Real Activity for Canadian Exports) — s’inspire de Binette et autres (2014), dont l’étude semble indiquer qu’un groupe de variables internationales concernant la dépense finale et la production pourrait permettre de mieux discerner les secteurs où l’activité influe sur les exportations canadiennes. Il ressort aussi de cette étude que des variables relatives à d’autres pays que les États-Unis pourraient avoir de l’importance. GRACE exploite des variables liées à la dépense finale et à la production, aussi bien pour les États-Unis que pour tous les principaux partenaires commerciaux du Canada. Nous appliquons notre méthode à l’ensemble des exportations ainsi qu’à quatorze sous-catégories de biens et de services exportés par le Canada. De façon générale, la nouvelle mesure a de bonnes propriétés théoriques et empiriques, tout particulièrement en ce qui a trait aux grandes catégories de biens et services.

DOI : https://doi.org/10.34989/sdp-2017-2