28 novembre 2014
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13 novembre 2014
Revue de la Banque du Canada - Automne 2014
Cette livraison analyse les évolutions récentes observées dans le domaine de la macroéconomie expérimentale et, s’agissant des indications prospectives, les résultats de travaux portant sur les seuils liés à la trajectoire du niveau des prix et au chômage. Une étude concerne les effets de débordement attribués aux programmes d’assouplissement quantitatif des économies avancées. Enfin, des articles décrivent les stratégies mises en place par les entreprises canadiennes afin d’améliorer leur compétitivité et l’usage qu’elles font des produits dérivés. -
13 novembre 2014
Évolutions récentes dans le domaine de la macroéconomie expérimentale
Cet article donne une vue d’ensemble de l’économie expérimentale; plus particulièrement, des évolutions récentes de la macroéconomie expérimentale. La démarche expérimentale trouve toute son utilité en offrant des éléments d’appréciation sur des phénomènes économiques impossibles à observer directement ou difficiles à mesurer. Les expériences conduites par les chercheurs de la Banque du Canada ont permis d’éclairer un certain nombre de questions importantes du point de vue de la politique monétaire, qu’il s’agisse de l’efficacité relative du ciblage du niveau des prix ou de la nature de la formation des anticipations d’inflation. -
13 novembre 2014
Les indications prospectives ne devraient‑elles pas être dépendantes du passé?
Aux prises avec la contrainte que leur impose la borne du zéro des taux d’intérêt, des banques centrales se sont attachées à expliquer leur décision de recourir à un seuil qui doit être franchi avant que les taux d’intérêt à court terme soient relevés. Comme le montrent les résultats de simulations réalisées pour le Canada, les indications prospectives qui sont subordonnées à l’atteinte d’un seuil de prix peuvent théoriquement favoriser la demande et hausser les attentes d’inflation bien davantage que des indications assorties d’un seuil de chômage. Cet atout s’explique par le fait que les seuils de prix sont influencés par les niveaux précédents de l’inflation. Dans la pratique, cependant, des seuils influencés par le passé seraient vraisemblablement plus difficiles à expliquer. -
13 novembre 2014
Assouplissement quantitatif et effets de débordement sur les marchés émergents
Les programmes d’assouplissement quantitatif mis en œuvre aux États-Unis pourraient avoir fait grossir les flux de capitaux destinés aux économies émergentes et avoir exercé des pressions à la hausse sur le prix des actifs et les taux de change, mais l’écart entre les variables fondamentales des économies avancées et des économies émergentes a également été un facteur important. Des indices portent à croire que les retombées positives de l’assouplissement quantitatif sur les économies émergentes, en l’occurrence le raffermissement de la demande mondiale et l’amélioration de la confiance, semblent l’emporter sur les coûts. Lorsque les économies avancées entreprendront de normaliser leur politique monétaire, la meilleure ligne de défense des pays émergents pour se prémunir contre toute instabilité potentielle consistera sans doute à renforcer leurs propres cadres macroéconomiques et financiers. -
13 novembre 2014
Stratégie d’entreprise, compétitivité et productivité : le cas du Canada
À un moment où la Banque anticipe un déplacement de la demande vers les exportations et les investissements et où des tendances transformatrices à l’échelle mondiale confèrent une importance croissante à l’innovation, à la technologie et à l’apprentissage organisationnel, la compréhension des stratégies de compétitivité des entreprises canadiennes revêt un intérêt particulier. Cet article résume les résultats d’une enquête menée par la Banque du Canada auprès de 151 firmes afin de dégager les signes indicateurs des éléments présents dans les stratégies des entreprises et le capital organisationnel dans le but d’éclairer les perspectives macroéconomiques. -
13 novembre 2014
L’utilisation des produits dérivés par les entreprises canadiennes
Au Canada, environ le tiers des entreprises non financières cotées en bourse se servent des instruments dérivés. Cette utilisation est répandue dans tous les secteurs de l’économie et elle s’accroît en période de plus forte incertitude. Les entreprises non financières qui couvrent leurs risques à l’aide des dérivés sont généralement de plus grande taille et plus rentables que les autres, et leurs revenus sont moins volatils. Les caractéristiques des opérateurs canadiens en couverture semblent correspondre dans l’ensemble à celles de leurs homologues d’autres pays.