13 novembre 2014
E52 - Politique monétaire
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13 novembre 2014
Les indications prospectives ne devraient‑elles pas être dépendantes du passé?
Aux prises avec la contrainte que leur impose la borne du zéro des taux d’intérêt, des banques centrales se sont attachées à expliquer leur décision de recourir à un seuil qui doit être franchi avant que les taux d’intérêt à court terme soient relevés. Comme le montrent les résultats de simulations réalisées pour le Canada, les indications prospectives qui sont subordonnées à l’atteinte d’un seuil de prix peuvent théoriquement favoriser la demande et hausser les attentes d’inflation bien davantage que des indications assorties d’un seuil de chômage. Cet atout s’explique par le fait que les seuils de prix sont influencés par les niveaux précédents de l’inflation. Dans la pratique, cependant, des seuils influencés par le passé seraient vraisemblablement plus difficiles à expliquer. -
13 novembre 2014
Assouplissement quantitatif et effets de débordement sur les marchés émergents
Les programmes d’assouplissement quantitatif mis en œuvre aux États-Unis pourraient avoir fait grossir les flux de capitaux destinés aux économies émergentes et avoir exercé des pressions à la hausse sur le prix des actifs et les taux de change, mais l’écart entre les variables fondamentales des économies avancées et des économies émergentes a également été un facteur important. Des indices portent à croire que les retombées positives de l’assouplissement quantitatif sur les économies émergentes, en l’occurrence le raffermissement de la demande mondiale et l’amélioration de la confiance, semblent l’emporter sur les coûts. Lorsque les économies avancées entreprendront de normaliser leur politique monétaire, la meilleure ligne de défense des pays émergents pour se prémunir contre toute instabilité potentielle consistera sans doute à renforcer leurs propres cadres macroéconomiques et financiers.