Business Cycle Effects of Credit Shocks in a DSGE Model with Firm Defaults
Les auteurs proposent un modèle théorique pour l’analyse de la relation entre les chocs de crédit, les défaillances d’entreprises et la volatilité, ainsi que pour l’étude des effets de ces chocs sur la dynamique du cycle économique. Dans ce modèle, des entreprises identiques ex ante se différencient ex post en réponse aux chocs technologiques réalisés, qui sont propres à chaque entreprise et peuvent provoquer sa défaillance. Le nouveau modèle employé par les auteurs pour examiner les défaillances des firmes et l’intermédiation financière tient compte des conséquences financières de ces défaillances à la fois sur les ménages et sur les banques. Les résultats tirés d’une version étalonnée du modèle indiquent qu’à l’équilibre de long terme, la probabilité de défaut d’une entreprise augmente avec son ratio de levier et le degré d’incertitude dans l’économie. Un choc de crédit positif - à savoir une hausse du ratio des prêts aux dépôts - accroît la production, la consommation, le nombre d’heures travaillées et la productivité et réduit l’écart entre le taux prêteur et le taux de rémunération des dépôts. Les retombées du choc de crédit tendent à perdurer longtemps même en l’absence de rigidité des prix et de persistance des habitudes de consommation.