G - Économie financière
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The Economic Value of Realized Volatility: Using High-Frequency Returns for Option Valuation
De nombreuses études ont montré que les estimations de la volatilité réalisée quotidienne qui se fondent sur les rendements intrajournaliers permettent d’aboutir à des prévisions de la volatilité plus justes que les projections faites uniquement à partir des rendements quotidiens. Les auteurs cherchent à déterminer si une telle amélioration prévisionnelle se traduit par une plus-value économique. -
Canadian Bank Balance-Sheet Management: Breakdown by Types of Canadian Financial Institutions
Les auteurs étudient les ratios de levier, de fonds propres et de liquidité des banques au Canada. Ces ratios sont d’importants indicateurs des différents types de risques du point de vue de la gestion des bilans bancaires. Les auteurs prêtent une attention particulière aux observations concernant différents types d’établissements, notamment les banques de petite taille auxquelles on est historiquement moins attentif. -
Price Negotiation in Differentiated Products Markets: Evidence from the Canadian Mortgage Market
Les auteurs mesurent le pouvoir de marché dans un marché décentralisé où les conditions contractuelles sont déterminées à l’issue d’un processus de recherche et de négociation. Le secteur hypothécaire possède de nombreuses caractéristiques qui dénotent la compétitivité : homogénéité des contrats, taux négociables et, pour un consommateur donné, coûts des prêts communs à tous les prêteurs. -
Efficiency and Bargaining Power in the Interbank Loan Market
À l’aide de données détaillées sur les transactions relatives aux prêts, les auteurs examinent l’efficience du marché du financement interbancaire à un jour ainsi que le pouvoir de négociation de ses participants. L’analyse repose sur ce concept d’équilibre qu’est le coeur, qui impose un ensemble de conditions de non-arbitrage aux opérations du marché. -
Systematic Risk, Debt Maturity and the Term Structure of Credit Spreads
À l’aide d’un modèle dynamique de la structure de capital, les auteurs étudient le lien entre l’exposition des entreprises au risque systématique et l’échéance de leur dette, ainsi que les incidences conjointes de ces deux facteurs sur la structure par terme des écarts de crédit. Dans leur modèle, la structure des échéances peut varier dans le temps et être irrégulière. Les obligations à long terme sont moins sensibles au risque de refinancement que les titres à court terme, mais leur illiquidité a pour effet d’alourdir les coûts d’emprunt. -
Does the Buck Stop Here? A Comparison of Withdrawals from Money Market Mutual Funds with Floating and Constant Share Prices
En vue de réduire le risque de ruée, des propositions de réforme récentes appellent à l’interdiction des fonds communs de placement monétaires à valeur liquidative (VL) constante. Dans plusieurs pays en dehors des États-Unis, les fonds monétaires à VL variable et constante coexistent. -
16 août 2012
Primes de risque mondiales et transmission de la politique monétaire
La relation entre les taux directeurs à court terme et les taux d’intérêt à long terme constitue un important canal de transmission de la politique monétaire. À l’aide d’un nouveau modèle de la structure par terme, les auteurs montrent qu’au fil du temps, les taux longs varient en fonction de deux éléments : d’une part, les anticipations des investisseurs quant au niveau futur des taux directeurs; de l’autre, une prime de risque liée à la structure par terme qui rémunère l’investisseur pour la détention d’un actif risqué. Cette prime de risque évolue de façon contracyclique et est largement déterminée par la conjoncture macroéconomique mondiale. Ainsi, les taux à long terme sont poussés à la hausse durant les récessions et à la baisse en période d’expansion. Ce phénomène important doit être pris en compte par les banques centrales lorsqu’elles utilisent les taux à court terme pour mettre en œuvre la politique monétaire. -
16 août 2012
Une analyse des indicateurs de risque de bilan au sein des institutions financières canadiennes
Cet article examine l’évolution dans plusieurs types d’institution financière au Canada de quatre indicateurs de risque de bilan – les ratios de levier, de fonds propres, de liquidité de l’actif et de financement – au cours des trois dernières décennies. Les changements apportés à la réglementation du secteur bancaire qui pourraient avoir contribué à la dynamique observée y sont aussi décrits. Les auteurs constatent que les divers indicateurs de risque de bilan ont reculé dans la plupart des institutions autres que les six grandes banques, mais qu’ils sont demeurés relativement inchangés dans ces dernières. Ils notent par ailleurs une hétérogénéité croissante de ces indicateurs parmi les institutions financières. Le repli général et l’accentuation de l’hétérogénéité sont survenus dans la foulée de changements d’ordre réglementaire, comme l’entrée en vigueur en 1995 de lignes directrices sur la liquidité de financement et l’imposition aux banques, en 2000, d’exigences individualisées en matière de levier. En resserrant la gestion des risques de bilan, ces règlements ont vraisemblablement contribué à rendre le secteur bancaire plus résilient. -
Why Do Shoppers Use Cash? Evidence from Shopping Diary Data
Des études récentes montrent que l’argent comptant demeure un mode de paiement privilégié pour les transactions de faible montant, malgré la prévalence d’autres moyens de paiement comme les cartes de débit et de crédit. Pour les décideurs publics, il importe de savoir si les consommateurs préfèrent vraiment régler en espèces ou, plutôt, si les commerçants restreignent l’usage de ces cartes.
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