Les auteurs étudient la relation entre les tensions observées dans le secteur financier national et les fuites de capitaux survenues pendant la crise mondiale de 2008-2009. Tant le moment où les tensions financières internes sont apparues dans les pays en développement que l’ampleur du repli des indices boursiers du sommet au creux du cycle se comparent à ce qui s’est produit dans les pays à haut revenu, de sorte qu’il n’y a pas eu de découplage, même avant l’effondrement de Lehman Brothers.