The Impact of Operational Events on the Network Structure of the LVTS
L’auteur utilise une approche quantitative d’analyse des réseaux afin d’évaluer comment les institutions qui font partie du Système de transfert de paiements de grande valeur (STPGV) réagissent en cas de panne partielle chez d’autres participants. Malgré le nombre limité d’incidents opérationnels à s’être produits, il est possible d’établir des balises. À titre d’exemple, on estime que l’effet d’une panne partielle dans une des six grandes banques canadiennes qui aurait un solde net de paiement de un milliard de dollars correspond à une perte de connectivité d’environ 6 ou 7 %, attribuable à l’interruption des paiements envoyés à cette institution par les autres. Un tel résultat indique que ce type d’incident est généralement assez préoccupant aux yeux des participants pour justifier un report des paiements, du moins à la contrepartie en cause. Rien ne laisse valablement supposer la présence d’effets systémiques, qui amèneraient les participants à différer leurs paiements même à ceux qui fonctionnent normalement, dans un effort pour maintenir l’équilibre de leur situation de trésorerie. Les incidents opérationnels d’importance sont survenus pour la plupart en 2004 ou en 2005, et leur incidence n’a pas augmenté au cours de la période étudiée. L’amélioration des mesures de contingence, comme le recours au réseau direct du STPGV, n’est peut-être pas étrangère à cette évolution.